Pour l'entraîneur national, l'équipe d'Algérie a les capacités de battre celle de Guinée. L'opération Guinée a commencé lundi soir pour l'équipe d'Algérie de football avec un regroupement des joueurs sélectionnés à l'hôtel Hilton. Ces derniers avaient tous répondu présent à 19h00 sauf les joueurs de l'ESS (Hadjaoui et Maïza) et celui de l'ASO (Zaoui) qui avaient joué dans l'après-midi à Chlef et qui étaient attendus en soirée. Ces joueurs devaient entamer les entraînements, hier matin, par une légère séance sur le terrain du centre sportif militaire de Ben Aknoun (ex-Cneps) et les ont poursuivis en soirée au même endroit à 19 heures. Le rythme doit être réduit à une seule séance quotidienne, à 19 heures, à partir d'aujourd'hui à Ben Aknoun, puis une autre demain, mais celle-là au stade du 5-Juillet, enfin une ultime séance, le vendredi à Ben Aknoun. Pour le match de samedi prochain (stade du 5-Juillet à 21h00), l'entraîneur national, Jean-Michel Cavalli, a convoqué le même groupe qui a pris part aux deux rencontres contre le Cap-Vert et l'Argentine avec Rafik Saïfi qui avait été exempté de la confrontation face aux Argentins pour cause de mariage. Lounès Gaouaoui, suspendu pour avoir été exclu lors du match contre le Cap-Vert, a été laissé au repos. Un Gaouaoui qui a eu droit à un hommage appuyé de Jean-Michel Cavalli au cours d'une conférence de presse qu'il a animée lundi à l'hôtel Hilton. «Il a commis un geste malheureux ce jour-là mais ce geste a permis à l'équipe de ne pas prendre de but sur l'action en question, a-t-il dit au sujet du gardien du WA Tlemcen. Il existe ainsi des fautes qui sont salutaires pour une équipe. Gaouaoui a eu le geste juste pour nous éviter ce qui aurait pu être irréparable. C'est, en plus, un garçon au comportement exemplaire. L'exclusion de Praïa lui a valu de ne pas jouer contre les Argentins le match que tout le monde rêvait de disputer. Il aurait pu revendiquer de jouer, mais il ne l'a pas fait. Je tiens à lui rendre hommage». L'entraîneur national est, bien sûr, revenu sur les deux dernières sorties des Verts dont celle contre l'Argentine qui leur a valu bien des louanges en dépit de la défaite. «Je préfère, pour ma part, me focaliser sur le match du Cap-Vert car selon moi, ce fut une confrontation- référence, notera-t-il. Il est vrai que le match contre l'Argentine est celui qui a attiré sur lui le plus les discussions mais pour moi, ce qui s'est passé à Praïa est une chose très instructive. Chez nous, les Capverdiens nous avaient posé pas mal de problèmes. Chez eux, ils étaient déterminés à tout faire pour gagner. On a joué sur une surface que la plupart de nos joueurs ne connaissaient pas. On a évolué pendant plus de 70 minutes avec une équipe en infériorité numérique suite à l'exclusion de Gaouaoui. On s'est passé des services de quelques-uns de nos piliers comme Mansouri, Meniri et Daham alors que Belhadj et Bouazza étaient absents et avec ça, on mène deux fois au score et on rate d'un cheveu la victoire. Ce jour-là, l'équipe a fait un grand match physique, technique et de solidarité de groupe. Le point que nous avons ramené de ce match pourrait avoir son importance pour la suite des événements car déjà, il nous permet de continuer à croire en la qualification pour la CAN même en cas de mauvais résultat face à la Guinée». Concernant la sortie face aux Argentins, Cavalli indiquera qu'à Barcelone «l'équipe nationale a montré qu'elle avait les capacités de battre la Guinée. Mais attention, nous allons avoir affaire à un adversaire redoutable qui viendra à Alger pour gagner car c'est l'unique solution pour lui pour préserver ses chances de qualification. J'ai confiance, cependant, en mes joueurs. Ils sauront répondre à notre attente même si la victoire dans un match peut tenir à peu de choses». Insistant sur le rendez-vous contre l'Argentine, il précisera que «ce ne fut pas un match de gala mais bien un match de préparation. Il va nous servir en prévision du match de samedi prochain». Répondant à une question sur Hosni du MCA et Meftah de la JSK qui risquent de rater les demi-finales de la Coupe d'Algérie avec leurs clubs, Cavalli aura cette réponse: «La priorité est donnée à l'équipe nationale. En tout cas, j'ai le soutien de leurs présidents.» L'entraîneur national terminera son intervention sur le public algérien qui, selon lui, viendra en masse soutenir son équipe. «Une équipe ne peut être grande que si elle dispose d'un grand public», dira-t-il.