Le tribunal d'El Hadjar a statué hier, en première audience sur l'affaire dite «gestion du parking du stade du 19 Mai», une affaire qui a défrayé toutes les chroniques des années 2000, et 2001. Outre l'ex-P/APC de Annaba B.A., principal impliqué dans cette affaire figurent aussi des élus, des opérateurs économiques et des directeurs de l'exécutif; en l'occurrence, le secrétaire général T.M., H.M.S., de l'ex-président de l'équipe de Annaba, M.A., de l'ex-directeur de l'Office sportif Opow B.W. et de l'ex-directeur de la jeunesse et des sports, B.A., et le premier vice-président de l'ex-P/APC. Les mis en cause ont dù répondre à de nombreuse accusations relatives à la gestion des affaires de la commune durant les deux dernières années du mandat de l'ex-P/APC, à la tête de l'Assemblée populaire communale; ce dernier, contre qui le tribunal a retenu, pour sa condamnation, un lourd chef d'accusation dont: dilapidation des deniers publics, réception personnelle indirecte, signature de transactions frauduleuses en faveur d'une institution publique, abus de biens sociaux en sa faveur, et en la faveur de tierces; s'ajoutent, à cela, la négligence dans la gestion des deniers publics et octroi d'avantages injustifiés. Pour les autres mis en cause, en complicité avec l'ex-maire de Annaba, il s'agit des dépassements administratifs, et le pot aux roses réside dans le détournement de la totalité des recettes du parking du stade du 19 Mai 1956 et ce, en faveur de l'équipe de l'USM Annaba. Pour ces faits-là, le ministère public, lors de son réquisitoire, mettra en exergue la négligence des droits des citoyens et l'abus de confianc par le président de l'Assemblée populaire communale avec la complicité de responsables ne méritant guère ce statut; et demandera 3 ans de prison ferme pour tous les inculpés. Après délibération, le tribunal retiendra 2 ans de prison ferme à l'encontre des mis en cause et une amende de 20.000 DA; pendant que le directeur général T.M., a été acquitté. Pour rappel, les impliqués dans cette affaire étaient placés sous contrôle judiciaire par le magistrat instructeur près le tribunal d'El Hadjar, après l'ouverture d'une information judiciaire en 2006.