Le P/APC de Hassi-Bahbah, 11 membres de l'APC dont 6 élus FLN, 2 élus d'El-Islah, 1 élu RND, 1 élu MSP et un élu du PRA, ont été tous suspendus avant-hier soir par arrêté du wali de Djelfa. Ce dernier a reçu le jour même un avis de poursuites judiciaires contre eux par le procureur général. Les élus, à leur tête le maire, sont accusés de “dilapidation de deniers publics, utilisation de biens de la commune à des fins personnelles, surfacturation, passation de marchés en violation de la réglementation et dépassement de crédits alloués à la commune”. Les élus inculpés seront, selon des sources bien informées, auditionnés dans les prochains jours par le juge d'instruction près le tribunal de Hassi-Bahbah. Par ailleurs, le wali a aussi suspendu le secrétaire général de la même APC, le chef de parc, le magasinier et le receveur communal, les mêmes chefs d'inculpation retenus contre les élus, le seront aussi contre ces derniers, selon nos sources. L'affaire de l'APC de Hassi-Bahbah a défrayé la chronique, après l'enquête menée par la Gendarmerie nationale durant les mois de février et mars derniers. La gestion de cette APC, au cours des années 2002-2004, est mise en cause par le rapport d'enquête selon les mêmes sources. En revanche, le P/APC de Dar Chioukh, vient lui aussi d'être suspendu par le wali, il est accusé de “faux et usage de faux, passation de marchés et violation de la réglementation”, il a été entendu par le juge d'instruction. Par ailleurs, le premier responsable de la wilaya a déposé une plainte contre l'ex-P/APC de Charef, ses adjoints et contre le receveur communal, ils sont accusés de “dilapidation de deniers publics”. Ces poursuites judiciaires, qui marquent l'actualité à Djelfa, ont mis les P/APC sur le qui-vive, certaines informations parlent de l'ouverture de plusieurs dossiers de gestion des anciennes APC et DEC. LOTFI G.