Le conseil des ministres présidé par le chef d'Etat a dégagé les principaux axes de développement à finaliser. Urgence. Le gouvernement est véritablement pressé. Au lendemain du conseil de gouvernement, un conseil des ministres a eu lieu. Premier du genre pour le président, après la reconduction du gouvernement Belkhadem. L'ordre du jour est connu et consistait à valider la feuille de route du conseil de gouvernement. Ce dernier avait procédé la veille, à l'examen du projet de son programme politique. Ainsi que l'étude de l'avant-projet de loi de finances complémentaire et les deux avant-projets portant sur la loi électorale et la prolongation des mandats des élus locaux. Les ministres n'ont même pas eu le temps de digérer le programme à la séance du mardi, pour déjà passer à l'épreuve. A ce titre, le programme du gouvernement examiné en conseil des ministres a eu pour axes: le parachèvement du processus de réforme de la justice à travers l'adaptation du dispositif législatif, la valorisation des ressources humaines et la modernisation des méthodes de travail, le développement des infrastructures et des moyens de travail, la réforme du secteur pénitentiaire, l'amélioration de la qualité des prestations et des missions de protection des biens et des personnes. Dans ce cadre, la lutte contre la corruption sera intensifiée. La réforme des missions et des structures de l'Etat par la poursuite de la consolidation de l'Etat de droit et la promotion des libertés publiques qui impliquent la refonte de certains textes législatifs, notamment la loi sur les partis politiques, le renforcement des actions tendant à sécuriser les personnes et les biens, la rénovation de l'administration territoriale qui portera, entre autres, sur la clarification des prérogatives de l'Etat et des collectivités locales, la rénovation du service public qui passe par une modernisation des moyens et outils de gestion, le renforcement des infrastructures, la formation des ressources humaines. La modernisation de l'administration notamment par une politique de réhabilitation de la Fonction publique visant à promouvoir une administration performante à travers la valorisation des ressources humaines, la flexibilité des statuts particuliers, un nouveau système de classification. Par ailleurs, lors de ce même conseil, il a été mis l'accent sur l'encadrement des affaires religieuses à travers la poursuite des actions entreprises tendant à restituer à la mosquée sa véritable fonction, à élever le niveau des personnels dont les enseignants du Coran, à concrétiser le projet de réalisation de la Mosquée d'Alger, comme il a été insisté sur l'action à mener dans le cadre de la réforme économique avec pour objectif, la liberté d'entreprendre et le renforcement du système de solidarité nationale. Dans cette perspective, il a été fait état de l'action que doit déployer le gouvernement sur les axes principaux suivants: la réforme du système bancaire pour accroître l'efficacité, la sécurité et la qualité des services d'une part, l'amélioration de la mobilisation de la ressource qui passe par la modernisation des administrations fiscales, de la douane et des domaines, ainsi que la réforme des finances locales, d'autre part. Le conseil des ministres préconise par ailleurs, l'amélioration de la mobilisation de la ressource qui passe par la modernisation des administrations fiscales, de la douane et des domaines, ainsi que la réforme des finances locales, de même que l'amélioration de la gestion des finances publiques par la poursuite des actions engagées: la modernisation des systèmes budgétaires, la modernisation de la comptabilité publique, l'amélioration du contrôle des finances publiques, et la mise à niveau des activités économiques en vue de déclencher un processus pérenne de développement et une intégration compétitive dans l'économie mondiale. Elle portera sur la restructuration et le redéploiement de l'appareil de production, la promotion de l'investissement et le développement sectoriel spatial.