L'Office de promotion et de gestion immobilières est de nouveau sous tension. Le syndicat a reconduit, hier le mot d'ordre de grève de deux jours avec, cette fois-ci, une prise de contact avec les responsables dès l'entame de la grève. En effet, le secrétaire général du syndicat a confirmé hier, une réunion avec le directeur mais sans pour autant conclure à une évolution positive dans le conflit. «Nous avons été invités par le directeur, ce matin, pour une réunion, au cours de laquelle il nous a proposé de geler la grève en contrepartie d'une réunion de travail dès le début de la semaine», a indiqué le secrétaire général de la section syndicale de l'Opgi de Béjaïa, M.Taourirt, pour expliquer le maintien du mouvement de grève de deux jours après celui initié la semaine passée. «Nous avons rejeté la proposition jusqu'à ce qu'il ait quelque chose de concret sur le terrain» a-t-il ajouté. Les réponses fournies par le directeur général de l'Office (lire notre édition de dimanche) n'ont donc pas satisfait les travailleurs qui persistent et signent qu'ils soient associés à tout recrutement et mouvement du personnel émargeant à la convention, à travers la «commission de concertation». Ceci sur fond de «l'annulation de toutes les mesures d'affectation et de promotion prononcées unilatéralement par le règne de l'actuel directeur», explique-t-on au niveau syndical tout en réitérant la revendication «d'une commission pour l'inspection de l'office». Le secrétaire général de la section syndicale fait part du déplacement d'une délégation syndicale à Alger et attend toujours des mesures pour l'Office de Béjaïa afin de rétablir la sérénité, sans quoi, le recours à la grève illimitée n'est pas à écarter. «La tutelle n'a pas encore réagi», soutenait, hier, le secrétaire général du syndicat. Hier, l'Office de Béjaïa et ses quatre agences ont vécu une journée de paralysie. A part l'antenne d'Amizour, qui n'a enregistré que deux grévistes et quelques travailleurs contractuels de la direction, le reste du personnel a débrayé hier. Aussi, le syndicat parle d'un «taux de suivi de 80%».