L'Office de promotion et de gestion immobilière de Béjaïa ne finit pas de manger son pain noir. Entre la direction de l'office et le syndicat des travailleurs, le torchon brûle. Il brûle désormais en public. «La non-tenue des engagements pris par le directeur lors des négociations qui ont abouti au gel de la grève cyclique du mois de juin dernier» en est la motivation principale de ce nouveau mot d'ordre de grève qui se distingue cette fois par son caractère «illimité». Hier, l'office était en panne, les travailleurs ne veulent pas rejoindre leurs postes de travail. La colère est également motivée par la suspension dont avait fait l'objet «le secrétaire général de la section syndicale, M.Baâzizi pour une soi-disant carence professionnelle», expliquait hier M.Taourirt qui se montre menaçant: «Si la direction n'ouvre pas les négociations dans les plus brefs délais nous allons exiger le départ du premier responsable». Plus de 70% des travailleurs de l'office et de ses antennes ont répondu à l'appel de la section syndicale, précisait-on enfin.