M.Abdelhamid Aïdel, le secrétaire général de la wilaya de Bordj Bou Arréridj et l'un des prétendants à la course pour la présidence du CABBA, a dévoilé au journal L'Expression son programme de travail de trois ans, exigé par les autorités pour diriger la saison prochaine l'équipe phare de la ville des Bibans. Estimant qu'il est temps, pour le CABBA, de tracer de nouveaux objectifs, en dehors de la lutte pour le maintien en nationale1, M.Aïdel croit dur comme fer que son programme «est adapté aux nouvelles exigences de la pratique du football moderne». Dans cet entretien, il dévoile seulement une partie du volet technique, administratif et de son plan de formation et de recrutement. Ecoutons-le. L'Expression: Sans attendre l'assemblée générale, vous avez indiqué votre intention de vous porter candidat à la tête du CABBA. Peut -on connaître votre motivation? A.Aïdel: Les motivations sont nombreuses. Vous oubliez que je suis un ancien dirigeant du CABBA. Mon expérience de 20 ans à la tête de l'union de wilaya de l'Ugta sera au service du club, sans oublier que l'Ugta de Bordj Bou Arréridj est devenue un exemple dans la réalisation d'infrastructures et dans le logement participatif.A ceci, il faut ajouter les liens de l'Ugta avec les grandes entreprises publiques et privées, notamment dans le domaine du bâtiment. C'est dire maintenant que certaines entreprises locales et nationales, d'envergure internationale ont promis d'être des partenaires fidèles, dans le cadre du sponsor. Nous avons des promesses fermes dans ce sens. En plus, j'offre une résidence moderne (un petit hôtel quatre étoiles) avec la restauration et tous les moyens pour un long séjour aux joueurs. C'est donc un gain de plus d'un milliard au club. Mon programme consiste à doter le CABBA d'un siège et d'une administration digne d'un club de Nationale1. Des entreprises connues dans le secteur du bâtiment sont prêtes à s'engager et à le réaliser dans moins de deux ans. Vous oubliez qu'un club de football a surtout besoin de financement? Avec l'aide des autorités, des personnes bienfaitrices, le sponsor, le CABBA aura suffisamment de «finances» pour s'assurer une gestion saine, «visible» et contrôlable à tout moment par les bailleurs de fonds comme les autorités locales. Sur ce problème, je ne veux pas m'étaler. Et le volet technique? Nous avons pris contact avec un entraîneur étranger de renom qui coûtera moins cher qu'un entraîneur de chez nous. Je peux vous assurer que dans ce domaine, nous avons préparé un programme conséquent avec la réalisation d'un centre de formation (les plans sont prêts). Pour le recrutement, j'ai pris l'initiative de contacter une trentaine de joueurs de la Nationale1.Ils sont tous intéressés par le CABBA. Si je suis président, je garderai l'ossature de l'équipe. Sur ce plan, seul l'entraîneur recruté, étranger ou algérien, décidera. Votre comité est -il connu? Je suis prêt à travailler avec toute personne désirant le bien de l'équipe.