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Le Pentagone change de tactique
INSTALLATION DU SIÈGE DE L'AFRICOM
Publié dans L'Expression le 23 - 06 - 2007

La création de «cellules» au niveau de plusieurs pays du continent serait dictée par le facteur temps.
Un commandement du Pentagone pour l'Afrique. L'idée a germé depuis l'installation de Robert Gates, successeur de Donald Rumsfeld. Objectif, à en croire ses initiateurs, la lutte antiterroriste dans la zone du Sahel, la médiation dans les conflits armés et apporter aide et assistance aux populations en butte à la famine et aux épidémies. Cependant, la concrétisation du projet n'est pas une sinécure.
Après avoir vainement essayé de convaincre les gouvernements africains sur l'installation du siége de l'Africom, le Pentagone change de stratégie. Il s'agit d'exposer la problématique en des termes plus «diplomatiques».
L'envoyé du Pentagone en Afrique l'a bien compris après son périple. «Nous étudions la possibilité de répartir le commandement en un certain nombre de cellules différentes à travers le continent» a déclaré, jeudi, Ryan Henry, sous-secrétaire adjoint du Pentagone aux Affaires politiques, lors d'une conférence de presse. Henry, qui avait essuyé une fin de non-recevoir à l'installation de l'Africom, lors de sa tournée dans le continent, notamment en Algérie, au Maroc et en Libye, compte, ainsi changer de tactique.
Avoir un oeil sur le continent sans pour autant s'y installer. «Les technologies de l'information nous permettent de faire travailler ensemble des gens qui sont dispersés géographiquement», a-t-il expliqué. Il ne s'agit, donc pas de trouver un lieu pour abriter le siège de l'Africom, mais de nommer des «correspondants» à travers les principales régions africaines, qui pourraient être ainsi l'oreille et l'oeil du Pentagone. Les systèmes de visioconférence et d'observation par satellite, ainsi que le renseignement classique seraient ainsi les moyens de communication retenus pour communiquer avec les cellules installées.
Une méthode virtuelle pour pallier à l'installation physique de l'Africom. La création de cellules au niveau de plusieurs pays du continent serait dictée par le facteur temps. L'idée de la localisation de l'Africom n'étant pas totalement écartée, des sources concordantes affirment que la base navale américaine de Djibouti pourrait bel et bien servir de siège provisoire à l'Africom. D'autant plus que M.Henry a rappelé que le Pentagone souhaitait que l'Africom commence à fonctionner à partir d'octobre de cette année et soit pleinement opérationnelle en septembre 2008.
Pour les pays sollicités, les choses sont claires: pas question de mettre la sécurité du continent sous la bannière du Pentagone, et que toute politique de lutte antiterroriste doit s'inscrire dans le cadre des structures de l'Union africaine, habilitée à ce sujet. Par ailleurs, le changement de ton des responsables du Pentagone se base sur un certain nombre de facteurs.
A commencer par le sentiment qu'il dégage auprès des Etats africains, qui voient en cette initiative une ingérence dans leurs affaires intérieures. Toutefois, à quoi servirait une base en dehors du Sahel, une région connue pour être une zone de transit et voire même de retranchement des groupes terroristes? Le Pentagone a décidé de constituer ce commandement régional spécifique car il considère que l'Afrique est en train de devenir un acteur stratégique sur la scène mondiale. Washington s'inquiète aussi beaucoup de l'implantation d'organisations comme Al Qaîda dans certains pays africains.


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