Un centre national du permis de conduire sera bientôt réalisé. Les dispositions réglementaires sévères et rigoureuses apportées au Code de la route, en mars 2005, n'ont pas apporté les résultats escomptés. La route a été, pendant toutes ces dernières années, et ne cesse de l'être, une hécatombe pour les Algériens. L'Algérie est classée au quatrième rang mondial pour la mortalité routière avec une moyenne quotidienne de 10 à 11 décès. Face à ce «terrorisme routier», les autorités cherchent d'autres mesures répressives. Ces dernières concernent, cette fois-ci, l'obtention du permis de conduire. Dorénavant, les examens de permis de conduire et les procédures d'octroi d'agréments pour les auto-écoles ainsi que la formation de moniteurs d'auto-écoles seront soumis à de nouvelles mesures. «Le projet est au stade de préparation», a déclaré, hier, le ministre des Transports, Mohamed Maghlaoui, en marge de la réunion des cadres du secteur tenue à Alger. Ainsi, les questions posées pendant les examens du Code de la route pour l'obtention du permis de conduire se feront, à partir de 2008, par un système informatisé qui choisirait les questions et validerait les réponses des candidats. Notons, également qu'un avant-projet de loi portant sur l'amendement du code en question sera élaboré. L'Enacta a effectué 992.320 contrôles technique de véhicules, dont 465.000 véhicules de particuliers, de janvier à juin, selon son président-directeur général, Laghrieb. Près de 40.000 véhicules ont été soumis à une contre-visite. 20.150 ont été immobilisés pour défauts graves. Il existe, actuellement, 270 agences de contrôle. Le département de Maghlaoui a reçu 595 demandes d'agrément pour la création d'agences de contrôle technique. Sur les 230 dossiers, seuls 54 ont été validés et 134 rejetés. Les autres sont encore à l'étude.