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Moscou sème la zizanie
SUCCESSION À LA TÊTE DU FMI
Publié dans L'Expression le 23 - 08 - 2007

Dominique Strauss-Kahn pourrait être le dernier candidat issu de l'Europe de l'Ouest à être porté à la tête du FMI.
L'ancien Premier ministre tchèque, Josef Tosovsky, brigue le poste de directeur général du Fonds monétaire international avec le puissant soutien de la Russie. Seul l'ancien ministre français de l'Economie, Dominique Strauss-Kahn, était en lice jusqu'à présent pour succéder à l'Espagnol Rodrigo Rato. Soutenu par son propre pays, la France, et par l'Union européenne, il semblait faire cavalier seul pour confortablement s'installer dans le fauteuil de directeur général du Fonds monétaire international.Cette paisible marche en avant, même si elle ne risque pas d'être remise en cause, est cependant, perturbée par l'intrusion d'un second larron. L'ancien gouverneur de la Banque centrale tchèque. «Je me réjouis que ma candidature ait reçu une réaction positive des ministres des Finances et des gouverneurs (de Banques centrales) de plusieurs pays, dans toutes les régions», a dit dans sa déclaration, mercredi, M.Josef Tosovsky. Coup de pub ou coup de bluff?
La Russie, par la voix de son ministre des Finances, a annoncé: «Il serait l'homme qu'il faut au bon moment». Son homologue tchèque, Miroslav Kalousek lui réplique aussitôt et clarifie la position de son pays. Il réitère son soutien à l'ancien ministre français également candidat de l'UE. «M.Tosovsky n'est pas candidat de la République tchèque», a précisé M.Kasoulek.
L'intrusion de l'ancien Premier ministre tchèque dans la course, à la tête du FMI, irrite son propre pays d'origine. L'Union européenne n'est pas en reste mais joue le jeu. Un autre pôle de contestation se dessine et non des moindres. Les pays émergents et à leur tête le Brésil qui souhaite purement et simplement l'abandon de la tradition en vertu de laquelle un Européen est désigné à la tête du FMI et un Américain à celui de la Banque mondiale. Guido Mantega, ministre brésilien des Finances, entretient le suspense. Il n'a pas encore décidé de soutenir la candidature de Dominique Strauss-Kahn. Cela dépendra de la détermination de ce dernier à mettre en pratique ces projets de réforme du FMI.
Le Brésil réclame ni plus ni moins une «démocratisation du processus de prise de décision». La mainmise des Etats-Unis et de l'Europe occidentale sur les deux institutions financières mondiales (Banque mondiale et FMI) est fortement contestée.
«Le fait que les Etats-Unis et les grands pays de l'UE se partagent les postes suprêmes au sein de ces deux institutions importantes, ne plaît pas aux pays en développement, y compris la Chine, l'Inde et le Brésil», écrit le quotidien économique tchèque Hospadarske Noviny. Et la Russie «enfonce le clou». Les pays d'Afrique, à la création du FMI, étaient dotés de 11,2% des droits de vote. Aujourd'hui et en fonction de leur contribution financière, ces droits ne représentent plus que 2%. Les pays africains sont décidés à récupérer leur capacité de vote d'origine. Manuel Chang, le ministre mozambicain des Finances, l'a fait savoir: «Augmenter la capacité de vote (des Africains) de 6% dans un premier temps jusqu'à ce que nous arrivions à récupérer notre capacité de vote initiale.»
Les contributions versées par les Etats membres dépendent de leur poids économique. Elles représentent les ressources du FMI. Ce qui pénalise les pays africains moins bien lotis financièrement. La volonté de remédier à ce point se profile. «Le FMI s'engage à faire son possible pour augmenter les droits de vote des pays africains en son sein», avait déclaré le directeur général sortant Rodrigo Rato. De son côté, la France par la voix de son ministre des Affaires étrangères, a émis le voeu de voir le FMI «mieux refléter le poids des pays émergents et en développement dans l'économie mondiale». Les pays émergents dont le poids économique au niveau mondial est devenu incontournable, sont en train de battre en brèche l'hégémonie européo-américaine sur les institutions financières internationales. La première citadelle à tomber dans leur escarcelle pourrait être le FMI.


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