Cette rivière est en passe de devenir une vraie décharge sauvage. Des déchets de toutes sortes y sont jetés par les riverains. Cependant, il y a quelques mois, précisément au mois d'août dernier, cette rivière a bénéficié dans le cadre d'une opération allouée à l'APC d'une enveloppe financière de 2 milliards 200 millions de centimes visant son nettoyage et son curage. Durant les travaux entamés par une entreprise locale, des dizaines de tonnes de vase ainsi que divers dépôts (ferraille, pneus, tonneaux, bidons d'huile, etc.) ont été retirés. Cette opération s'est traduite notamment par l'élargissement du lit, ce qui permettra de diminuer les éventuels risques de débordement. Malgré tous les efforts déployés, le comble est de constater que ce cours d'eau continue de recevoir des déchets, y compris ménagers. De plus des conduites déversent des eaux, usées directement dans l'oued. Ces eaux qui ne subissent aucun traitement au préalable, représentent un réel danger pour l'environnement. Dans ce cas de figure, la pollution ainsi que l'émanation d'odeurs nauséabondes sont légion. Cette image dégradante de l'oued défigure l'esthétique de Sidi Bel Abbes. Face à cette malheureuse situation, marquée par le manque de civisme, des mesures impératives ainsi qu'une campagne de sensibilisation sont nécessaires. Il faut introduire des notions liées à l'environnement dans tous les cycles de l'enseignement, notamment dans les quartiers sensibles et mettre en exergue les conclusions des recherches scientifiques qui ont été entreprises à ce jour pour sauvegarder l'environnement.