Les fans de l'ASMO ont épousé l'idée des dirigeants et de l'entraîneur de former seulement une équipe compétitive, sans prétendre à une éventuelle accession. Pourtant, les gars de M'dina J'dida ont fait jusque-là un parcours sans faute. Ils occupent la place de leader, avec un capital de dix points, récoltés en trois matchs gagnés et un nul qu'ils pouvaient gagner. «Il ne faut pas crier déjà victoire. Nous ne sommes qu'au début du championnat. Plusieurs formations sont capables de jouer l'accession, comme l'USMH, le MCEE, le CSC, le MOC, le RCK qui n'a pas encore démarré, le CAB et le MSPB. Ce dernier peut dépasser l'ASMO. D'abord, il comptabilise neuf points. Ensuite, il a été exempté lors de la deuxième journée. Notre équipe subira le même sort lors de la huitième journée», a déclaré Larbi Ali, supporter d'El Djemaïa. «La subvention de l'APC n'a pas encore renfloué les caisses du club et les joueurs ne sont pas régularisés. Alors, le fait qu'ils ne soient pas motivés peut engendrer des conséquences graves», a-t-il ajouté. D'autre part, le coach Boualem Charef, qui a rencontré des problèmes au début, semble trouver des solutions adéquates. En effet, ce technicien a enregistré du retard dans la préparation. Ce qui est indépendant de sa volonté, selon les dires des dirigeants. Côté effectif, lors de la première rencontre face au MOB, le constat de l'ex-entraîneur national était basé sur le volet physique de ses poulains: «Mes joueurs ont affiché un manque flagrant sur le plan physique», a-t-il enchaîné. «Mes joueurs attendent plus de confiance. La concurrence est assez rude. Par exemple, Bouziane est excellent sur le plan tactique. Il lui faut simplement un minimum de confiance. Je peux citer dans le même ordre d'idées Boualem, Berrane, Nessakh, Mohammedi, Soumer, Kastali, Benmaziz, et la liste est longue. Ces jeunes travaillent pour s'imposer dans le groupe», a-t-il tenu à préciser avant de conclure: «Nous travaillons pour former un groupe soudé, si l'accession se profile à l'horizon, ce sera comme une cerise sur le gâteau. Nous ne pouvons la refuser.»