Le wali d'Alger qui a fait l'objet d'un tir groupé de la part des détracteurs de la ligne bleue y tient toujours : la ligne est toujours en vigueur. En disant qu'elle n'a pas été la création d'un illuminé, M. Addou affirmera qu'elle « n'est pas bien comprise ». « Elle a donné de bons résultats dans des pays où la symbiose entre l'administration et les citoyens est réelle. Ce qui n'est guère le cas à Alger. » Avec l'ouverture des nouveaux axes, la capacité des routes qui n'est que de 250 000 doit doubler, fera-t-il remarquer par ailleurs. La mise en place de nouveaux modes de transport doit rendre plus fluide la circulation. D'autres mesures plus coercitives doivent être mises en place. Les taxes que payent les Londoniens pour entrer au centre-ville de Londres pourraient être applicables aux usagers algérois. Autre nouveauté : une police municipale doit être mise en place à la faveur du code communal en préparation.