Une baisse d'environ 10% a concerné particulièrement les légumes et les fruits de base. Le changement survenu dans les prix des fruits et légumes ces derniers jours de Ramadhan a provoqué une baisse sensible de l'ordre de 10% environ. Ce mouvement positif s'est rapidement, et avec bonheur, répercuté sur les étals des marchés au détail, à la grande satisfaction des citoyens laminés par des hausses répétitives et sournoises car touchant tous les produits de base qu'ils soient frais, secs ou conditionnés. Le marché des fruits et légumes connaît une certaine stabilité en matière de prix. En effet, la baisse des prix qui a touché certains produits, à l'instar de la courgette, la carotte et la tomate, semble enregistrer un fléchissement, comparativement à la première semaine du mois sacré où les prix de ces derniers ont enregistré un saut magistral.La tendance est donc actuellement à la stabilité, d'autant plus que le gouvernement a, dans un souci d'assurer un approvisionnement régulier du marché, mis en place des mécanismes qui permettent de suivre l'évolution du marché à travers une commission ad hoc chargée de veiller à l'évolution du marché. C'est ainsi que sur l'ensemble des marchés de la capitale, les légumes en particulier voient leur prix chuter presque de moitié. C'est le cas de la tomate et la courgette cédées respectivement durant l'avant-dernière semaine du mois sacré à 100 et 70DA. Il faut dire qu'actuellement, il existe une tendance à la stabilité des prix de l'ensemble des produits; la pomme de terre, qui continue de faire la fine bouche, est cédée entre 45 et 70DA, alors que la tomate, l'oignon et la carotte sont proposés respectivement à 35 et 45DA le kilo. La salade est proposée à 50DA, alors que les haricots verts sont vendus à 60 et 65DA. S'agissant des fruits, on relèvera une légère baisse de leurs prix mais qui demeurent tout de même élevés par rapport à la saison. Les raisins affichent des prix oscillant entre 80 et 100DA; les pommes et poires atteignent respectivement 60 et 80DA le kilo. Le prix de la datte, très prisée en ce mois, reste hors de portée puisqu'elle est cédée entre 160 et 250DA le kilo. Si les prix des viandes blanches et rouges demeurent stables, il faut dire que les poissons tiennent le haut du pavé. La crevette est proposée à 900DA/kg, la grosse pièce de chien de mer ou de petite taille «la roussette» à 450DA, le rouget de vase à 350-400DA et le poisson du pauvre, «la sardine», est cédée de 80 à 100DA/kg. Le poulet plein reste sans prétention en affichant aujourd'hui 155, 165, 175, 180DA le kilo, bien que cette forme de vente soit interdite par les services d'hygiène. Le poulet vidé est vendu quant à lui entre 255 et 265DA alors que les morceaux nobles (cuisse, partie blanche) atteignent 270 et 280DA/kg. L'escalope de dinde, mets fort apprécié par les gourmets, atteint 500DA au marché de Ben Omar (Kouba). Les viandes rouges atteignent le prix exorbitant de 1500DA/kg pour le foie de mouton, les côtelettes et l'épaule entre 500 et 600DA/kg. A propos d'hygiène, on a constaté la vente de viande hachée préparée alors que la réglementation exige que la viande soit hachée en présence et à la demande du client. Les bouchers des marchés de la capitale ne semblent pas pour autant inquiétés, ni d'ailleurs les contrôleurs de la qualité, si contrôle il y a.