La chambre administrative de la cour d'Oran a statué, mardi après-midi, sur les 56 recours formulés par les partis politiques inscrits aux élections locales. 54 rejets et 2 reconductions de candidatures ont été prononcés à l'issue de l'examen qui a tenu en haleine l'assistance venue en force. Le FNA de Moussa Touati en a subi l'impact. L'administration s'est opposée à 9 candidatures de ce parti. 7 de ces rejets ont été confirmés par la chambre administrative, dont le tête de liste à l'APC d'Oran, M.Zerrouki. Celui-ci, rappelons-le, a vécu la même histoire lors des dernières législatives. Tandis que la liste FLN, conduite par le colonel Abid a connu le même sort. Le chef de cette file accuse l'administration locale de «blocage». A l'origine de ces rejets, l'on apprend des sources proches de la wilaya d'Oran que 70% des cas sont rejetés en raison d'antécédents judiciaires. Par ailleurs, on apprend que plusieurs candidats ne répondent pas aux conditions exigées par la loi, dont, entre autres, l'âge et la double candidature. Comme l'on nous informe du rejet d'une liste constituée des membres d'une seule famille. Au total, l'administration locale a prononcé 123 rejets temporaires et 6 autres définitifs. Ces derniers concernent le FNA (avec 3 listes), le RPR (1), et l'ANR (2). Sur un autre registre, la présence et le déploiement des partis en lice sur le territoire d'Oran a connu une nette régression comparativement aux échéances précédentes. Ainsi, seuls le FNA, le FLN, le RND et le PT sont en course au niveau des 26 communes de la wilaya d'Oran. La formation islamiste du MSP est présente dans 25 localités. La formation d'Aït Ahmed est déployée sur 13 communes. Le FFS a consacré sa candidature sur les communes des chefs-lieux de daïra, c'est-à-dire les localités à forte concentration. Par contre, les formations d'En Nahda et El Islah se portent candidates dans 12 communes pour la première et 9 pour la seconde. A ces candidatures s'ajoutent, cette fois-ci, celles de 5 listes constituées d'indépendants.