559 éditeurs représentant 27 pays prennent part à ce rendez-vous livresque. 82.000 ouvrages sont proposés. La 12e édition du Salon international du livre d'Alger (Sila 2007) a ouvert hier officiellement ses portes. Le coup d'envoi a été donné par le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et du président du comité d'organisation du Salon, Ahmed Boucenna. Le chef de l'Etat s'est longuement attardé à chaque stand pour discuter avec les représentants des éditeurs. On citera, entre autres, l'Anep, le stand de «Alger, capitale de la culture arabe», l'OPU, Gallimard, les stands belge et suisse, etc. M.Bouteflika était accompagné de Khalida Toumi, ministre de la Culture, du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Yazid Zerhouni, du chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, ainsi que de la députée Dalila Hlilou. Pour rappel, ce Salon sera l'occasion d'approfondir «cette interaction Machrek-Maghreb» en donnant la parole à plusieurs invités de prestige dont le Liban, pays hôte du Salon. Ce Salon caractérisé par son large espace et ses stands aérés, se veut aussi «porteur d'une vision iconoclaste» en sollicitant à l'envi les forces de l'imagination. Dix écrivains issus de pays aussi divers que la Syrie, l'Egypte, le Liban et l'Algérie, viendront à la rencontre du public algérien et des visiteurs du Sila. Placé sous le thème, «Libertés et imaginaire dans la littérature arabe», ce Salon permettra au lecteur algérien de faire plus ample connaissance avec les littératures étrangères, lors des différentes manifestations, notamment les rencontres-débats ou les ventes-dédicaces. On citera parmi les invités de ce Salon Maître Jacques Vergès, Gisèle Halimi, Abdellatif Laâbi, Yasmina Khadra etc. A ce rendez-vous livresque, 559 éditeurs représentant 27 pays prennent part. Quant aux thèmes retenus, ils sont variés. Coïncidant avec le 53e anniversaire du déclenchement de la Révolution, un grand hommage sera rendu à Ferhat Abbas, premier président de l'APN, au lendemain de l'Indépendance. Cette manifestation culturelle est un moment idéal et un espace propice à la réconciliation nationale qui se veut aussi intellectuelle et spirituelle. Cependant, 15% des livres exposés seront réservés à la littérature pour la jeunesse et les enfants. Avec une cinquantaine d'exemplaires par titre, gageons que le livre sera écoulé, du moins pour certains titres, bien avant la clôture du Salon. Souhaitons aussi que le livre subversif soit véritablement banni des rayons comme nous l'a si bien promis M.Boucenna. Et que le lecteur trouve son compte et son bonheur! Il retrouvera son chemin, assurément, c'est ce qui nous a été indiqué. En effet, le Salon s'est doté de larges panneaux qui facilitent la visibilité des stands et des maisons d'édition qui exposent leurs ouvrages. Il ne vous reste qu'à aller le visiter. C'est ouvert jusqu'au 9 novembre.