Les députés du parti de Bouguerra Soltani ont programmé une rencontre avec les syndicalistes pour samedi prochain. La coordination des 12 syndicats autonomes agréés travaille activement sur le terrain. Une première rencontre a eu lieu, dimanche dernier, entre les syndicalistes et les députés du parti du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD). Les députés du parti de Bouguerra Soltani, ont programmé, de leur côté, une rencontre avec les syndicalistes pour samedi prochain. La coordination attend confirmation. Les députés de la formation de Saïd Sadi ont été interpellés par les représentants de la coordination sur leurs revendications. Les discussions ont tourné autour des deux principales doléances des syndicats. Il s'agit, rappelle-t-on, de la contestation de la nouvelle grille des salaires, ainsi que la problématique de leur représentativité et leur représentation dans les débats sociaux. «Les syndicats autonomes ont leur base et ils sont représentatifs», insiste le Dr Merabet, secrétaire général du Syndicat des praticiens de la santé publique (Snpsp), joint par téléphone. Sur la nouvelle grille des salaires, le syndicaliste estime que «c'est une résultante du fait que nous avons été marginalisés et exclus de son élaboration». D'autres formations politiques ont été également saisies par courrier officiel. En effet, trois délégués de la coordination, en l'occurrence le Dr Merabet du Snpsp, le Dr Jijik du Snmasm et M.Meriane du Snapest s'étaient déplacés, en octobre dernier, à l'Assemblée populaire nationale (APN), à cet effet. Cependant, aucun retour d'écho n'est à signaler de la part des parlementaires. Les syndicalistes attendent toujours une réaction. «Pourquoi les députés ne réagissent-ils pas? Ils sont aussi concernés par notre dossier», s'interroge notre interlocuteur et de poursuivre: «Nous voulons ouvrir, à travers cette démarche sage, un débat assez responsable pour essayer de trouver des solutions à nos problèmes», souligne le Dr Merabet. La prochaine étape consistera à adresser une correspondance au président de la République et «de le sensibiliser par rapport à nos problèmes. Le chef du gouvernement n'ayant à ce jour pas donné suite à la lettre détaillée de nos revendications, déposée au niveau de la chefferie du gouvernement au début du mois d'octobre». Pour l'instant, souligne le Dr Merabet, la coordination s'inscrit dans la négociation avec les pouvoirs publics avec un grand espoir de voir ses doléances prises en charge. La coordination est, rappelons-le, constituée du Cnes, du Sncp, du Snpdsm, du Snmam, de l'Unpef, du Snapest, du Snte, du Snpsp, du Snvpaf, du Snpssp, du Snapap et du Satef.