Le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, M.Tayeb Louh et celui de la Jeunesse et des Sports, M.Hachemi Djiar vont rencontrer, aujourd'hui, à l'Institut national des hydrocarbures de Boumerdès, la jeunesse des dix wilayas du centre du pays. Il s'agit d'Alger, Boumerdès, Tipaza, Blida, Médéa, Tizi Ouzou, Bouira, Aïn Defla, Djelfa et Chlef. Une rencontre régionale réunira environ 500 jeunes et des directeurs de l'emploi et de la jeunesse pour débattre de la création d'activités et des dispositifs d'insertion, sous le thème «La jeunesse et l'emploi». Cette initiative interviendra dans le cadre de la nouvelle politique adoptée par le président de la République concernant la jeunesse. Après la rencontre «gouvernement-walis», qui a eu lieu en octobre dernier au Palais des nations, les déclarations du chef de l'Etat ont été basées sur l'avenir des jeunes qui n'ont jamais été pris en charge. «Les politiques nationales n'ont pas toujours été à la hauteur des attentes de nos jeunes», a déclaré le Président lors de la dernière rencontre. Celle programmée pour aujourd'hui va mettre les fondements de la nouvelle politique de prise en charge. MM.Louh et Djiar ont procédé à la mise en application des orientations du Président. Ces deux départements oeuvrent pour une opération commune qui aidera cette frange délaissée et livrée à elle-même. Le thème choisi pour cette rencontre relève de la prise en charge urgente de la jeunesse algérienne. La critique faite par le chef de l'Etat sur les méthodes adoptées depuis des années a été un élément déclencheur de plusieurs démarches. Une solution pour les mille et un problèmes que vit la jeunesse algérienne. Entre le chômage, la perte des repères culturels et identitaires et le nouveau spectre qui les guette, le gouvernement est appelé à fournir plus d'efforts et d'argent pour pouvoir endiguer la crise. Et cela sans rappeler la somme de 150 milliards de dinars alloués au secteur de la jeunesse et des sports, un chiffre colossal qui n'a pas été exploité. La jeunesse doit prendre la grande part dans la politique nationale. La question de l'insertion est très importante, mais la prééminence réside dans le fait de préserver le jeune dans un cadre de vie qui lui convient et de lui offrir les moyens adéquats pour s'épanouir. Face à cette urgence, l'Etat doit tout faire pour éviter une éventuelle dérive.