Les étudiants exclus de la faculté de Droit de l'université de Béjaïa comptent revenir à la charge à travers un mouvement de grève de la faim qu'ils comptent lancer incessamment afin de faire prévaloir «leur revendication». Après avoir initié des actions de protestation, grève, rassemblement, sit-in et blocage de la RN09, ils recourront, dès le 17 du mois en cours, à une grève de la faim. A cet effet, un préavis de grève avait été déposé depuis le 4 novembre sans faire broncher l'administration universitaire. Cette dernière refuse d'entendre parler d'une quelconque réintégration. Le recteur de l'université de Béjaïa avait clairement répondu dans de nombreuses occasions: «Ces étudiants ont tous signé un engagement qu'ils doivent à présent respecter», avait-il indiqué. Ces étudiants «triplant» pour la plupart en effet, avaient signé, au début de l'année universitaire 2006/2007, des engagements d'exclusion en cas de nouvel échec. Mais les étudiants qui reconnaissent s'être engagés dans ce sens, expliquent que des circonstances atténuantes peuvent être retenues. Un bras de fer qui se prolonge donc, en dépit de la clarté de la position de l'administration universitaire qui refuse de plier devant les exigences des étudiants exclus.