Le tribunal d'Es Sénia se penchera et traitera aujourd'hui l'affaire qui oppose l'ex-journaliste Hadjira Rahal du quotidien régional arabophone Sada Ouahrane (Echo d'Oran) contre l'imam d'une mosquée d'Es Sénia. Une affaire qui ne remonte pas à loin lorsque l'imam en question a intenté une plainte contre la journaliste pour un article que ce dernier juge diffamatoire. Il s'agit d'un article de presse, dans lequel la journaliste aurait soulevé une pertinente question qui a trait aux «démêlés de l'imam contre un groupe de Salafia au sein même de la mosquée que gère cet imam». Ce dernier, selon la journaliste, «s'est plaint des agissements de ce groupe de Salafia». Chose que l'imam récuse et réfute en bloc dans sa déposition. Seulement, la journaliste poursuivie exhibe un document détaillé, lequel aurait été expédié par l'imam à la direction des affaires religieuses, et à la tutelle. Le même document aurait été accompagné par une pétition qui aurait été signée par des fidèles de la mosquée, écrit la journaliste dans son article. Ce n'est pas une première dans les annales de la presse écrite, notamment indépendante.
