Le nombre des contractuels qui seront intégrés pourrait très bien être revu à la baisse. C'est du moins ce qui ressort de la déclaration du chef de cabinet au niveau de la tutelle lors de la rencontre organisée hier avec les directeurs de l'éducation au niveau des 48 wilayas. En effet, l'on rappelle que lors d'une récente déclaration, le ministre de l'Education avait avancé le chiffre de 23 000 contractuels. «Des statistiques qui, selon M.Khaldi, manquent de rigueur et de clarté», vu que le statut des contractuels concernés par cette mesure était différemment arrêtée à travers les wilayas. En effet, seuls les contractuels, ayant au moins une année d'expérience et occupant un poste libre, bénéficieront de l'intégration. Ils sont à ce sujet, classés en quatre catégories. Les contractuels, titulaires d'une licence d'enseignement, au nombre de 11.000. Leur intégration sera systématique, tout comme le corps commun. Ceux titulaires d'autres spécialités telles que l'interprétariat, l'archéologie, les sciences politiques, le journalisme, etc. rejoindront d'autres administrations au niveau du ministère de l'Education et M.Khaldi de préciser que «dans un mouvement de solidarité, plusieurs ministres se sont engagés à recruter un nombre d'entre eux». Quant aux enseignants qui ne sont pas titulaires d'un diplôme universitaire recrutés dans des régions à risque, ils seront reconvertis en adjoint de l'éducation. Dans un autre chapitre et dans le cadre de la préparation de la rentrée scolaire 2002-2003, le secrétaire général du ministère de l'Education a appelé les directeurs du secteur à se mobiliser afin d' «entamer les premiers volets de la réforme du système éducatif dans les meilleures conditions». «Il est très important pour nous d'éviter les erreurs graves, que le secteur a connues lors de l'application précipitée du système fondamental», ajoute-t-il. Le baccalauréat se déroulera le 8 juin. «Il n'y a aucune raison objective pour que la date soit reportée dans certaines régions». Allusion faite à la situation instable en Kabylie. Les directeurs de l'éducation au niveau de Tizi Ouzou et Béjaïa, présents à cette rencontre, abondent dans le même sens, en estimant que les examens se préparent dans de bonnes conditions. «Je peux vous dire que nous, les parents d'élèves et les différents syndicats sommes très conscients de cet enjeu. Nous ferons tout pour éviter le scénario de l'année dernière.»