L'installation, hier, de M.Ben Kadda Sadek, à la tête de l'APC d'Oran, a suscité une vive réaction de la part de la fraction de Fraha. Cette dernière qui, contre toute attente, et à leur tête le chef de cette fraction M.Fraha, a «accusé» le wali d'Oran d'être à l'origine du plébiscite de Ben Kadda, candidat numéro deux sur la liste FLN aux élections municipales. Aussi, cette même fraction, qui a épaulé le tête de liste «trahi par ses pairs» estime que le wali d'Oran, a pesé de tout son poids en faveur de Ben Kadda Sadek. En outre, l'installation de Ben Kadda à la tête de l'APC «tend à placer les éléments de l'administration» ont dénoncé plusieurs présents. Un tumulte rapide s'en est suivi. Une nette cacophonie s'était emparée de la salle de délibérations. Des voix dénoncent l'intronisation de Sadek Ben Kadda, qui serait une manipulation visant à mettre out le désormais ex-maire d'Oran. «Cette installation est une campagne d'intimidation menée par le wali», a dénoncé le second de la liste FLN, M.Fréha. Et d'ajouter: «Nous dénonçons ces intimidations.» En revanche, le wali n'avait d'alternative que de faire appel à la loi. Ce dernier a eu recours à l'article 48 du Code communal. Le futur président d'APC devait donc être élu par ses pairs. C'est ainsi que les 13 élus issus du scrutin du 29 novembre dernier ont été appelés à trancher entre les deux candidats, en l'occurrence le maire sortant Boukhatem et l'universitaire Sadek Ben Kadda. Une élection qui a tenu toute l'assistance en haleine. Et à la surprise générale, les faveurs sont allées au numéro deux de la liste FLN à la majorité absolue. Ce dernier a obtenu au total 8 voix contre 5 au profit de Boukhatem. A l'heure où nous mettons sous presse, la tension est montée d'un cran, sans toutefois dépasser le seuil du raisonnable. Le futur maire d'Oran a annoncé la tenue, aujourd'hui, d'une conférence de presse.