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Le chaos après l'attentat
UN JOURNALISTE DE L'AFP TEMOIGNE
Publié dans L'Expression le 29 - 12 - 2007

«C'est arrivé exactement à 17h16 (12h16 GMT). J'ai entendu deux coups de feu et je me suis dit: "Qu'est-ce que c'est que ça?" Avant que je puisse réaliser ce qui se passait, l'explosion a retenti». «Il y a eu un bruit énorme et j'ai vu une grosse boule de feu et de fumée». «C'était la panique la plus totale. Les gens ont commencé à courir dans tous les sens en hurlant: "C'est une bombe! Une bombe"». «Je me suis aussi mis à courir. Le soleil s'était presque couché et il y avait peu de lumière. J'essayais de ne pas marcher sur les morceaux de chair éparpillés». «J'ai vu des corps partout - des corps mutilés. Un homme avec les jambes arrachées, un autre avait perdu une main. Il y avait des dizaines de personnes grièvement blessées et des mares de sang». «Des parties de corps du kamikaze jonchaient aussi sur la route. Il y avait des morceaux de chair brûlée et d'autres qui ressemblaient à de la viande fraîche». «Tout d'un coup, j'ai vu la moitié d'une tête. Elle avait été coupée en deux, dans le sens vertical». «On ne pouvait distinguer que les cheveux et la peau. Rien d'autre n'était identifiable». «Un policier m'a dit: "C'est la tête du kamikaze"». «J'ai juste eu le temps d'apercevoir un 4X4 blanc qui s'éloignait. La foule a ensuite dit que c'était le véhicule de Bhutto, qu'elle était à l'intérieur et que la voiture la transportait à l'hôpital». «Les ambulances, gyrophares et sirènes déployés, sont venues récupérer les blessés. C'était le chaos. Les gens aidaient à charger les blessés dans les ambulances». «Entre-temps, un camion de la caserne de pompiers voisine est arrivé. Avec un tuyau, ils ont essayé de laver les traces de sang et nettoyer les morceaux de chair».
«Les gens étaient sous le choc et s'agrippaient les uns aux autres». «Au début, on a annoncé que Bhutto était indemne. Je me souviens d'un groupe de garçons qui avaient l'air soulagé. Ils pensaient qu'elle allait bien.» «Mais la nouvelle de sa mort a commencé à circuler». «Je me trouvais sous la fenêtre d'une maison juste en face du parc (Liaqat Bagh où Benazir Bhutto a été tuée) et j'ai vu là un ancien député - Raja Shafqat Abassi».
«Il était au premier étage se frappant la poitrine et la tête criant et gémissant». «Elle nous a quittés!», a-t-il crié. «Nous avons perdu notre chef!». «Et tandis que la nouvelle se répandait, les gens se sont mis à hurler et à pleurer. Ma femme m'a appelé et m'a demandé: "tu as entendu les nouvelles? Bhutto est morte"».
«Sur place, la police ne confirmait pas. Toutes les routes étaient bloquées, les policiers avaient bouclé le secteur, il était quasiment impossible de sortir». «Mais j'ai pu contourner le cordon de sécurité et prendre une voiture qui m'a emmené à l'hôpital». «Là, il devait y avoir 1000 ou 1500 personnes à l'extérieur». «J'ai vu un vieil homme qui pleurait. "Nous avons perdu notre fille", disait-il».


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