Grâce à l'aide de l'Etat, on constate des résultats sur le terrain. Beaucoup de communes ont vu un nombre considérable de besoins exprimés concrétisés dans des délais raisonnables, grâce à la réception récente d'infrastructures de base qui faisaient, jadis défaut. L'argent injecté dans le cadre des différents programmes de développement et de relance a permis de redynamiser certains secteurs primordiaux qui avaient du mal à démarrer ou étaient en quête de financement. A la faveur de l'aide consentie par l'Etat pour revigorer ces secteurs, il est aisé de constater sur le terrain le fruit de cet engagement. A titre indicatif, il y a lieu de citer quelques-unes des réalisations à impact immédiat sur la vie des citoyens. En premier chef, l'alimentation en eau potable qui touchera des dizaines de fractions et de hameaux isolés, opération sur le point d'être totalement achevée. Les vingt milliards de centimes dégagés par l'Etat, dans le cadre de la deuxième tranche du programme de relance économique, assignés exclusivement au règlement du problème de l'eau, ont pratiquement été dans leur totalité consommés dans la réalisation de réseaux, de conduites, de forages et d'équipements destinés à approvisionner presque la totalité des regroupements de population éparpillée à travers le territoire de la wilaya. C'est le cas par exemple des fractions de la commune de Benchicao, Kaf Lakhdar, Ouamin, Harbil ou Hannacha et tant d'autres qui n'auront plus à se soucier des problèmes d'eau auxquels ils étaient confrontés. Sur un tout autre registre, les secteurs de la jeunesse et de l'éducation ont eu droit au même traitement, avec la réception de cinq nouveaux groupes scolaires, deux à Ouzera et trois autres à Aïn Boucif, de salles polyvalentes à Bouaïchoune et Ouled Bouachra, sur les treize structures programmées, dont une moitié est en voie d'achèvement au niveau, entre autres, de Kaf Lakhdar, Al-Aouinet et Sidi Damed, régions enclavées du sud de la wilaya, meurtries par des années de destruction et de violence. En matière de santé publique, deux milliards de centimes ont été débloqués pour l'acquisition de blocs chirurgicaux au profit des populations des daïras de Aïn Boucif et Chellalat el Adhaoura. La même opération a été étendue à celles de Beni Slimane et Tablat pour désengorger les établissements sanitaires des grandes agglomérations urbaines. Par ailleurs, le secteur administratif, très éprouvé durant la dernière décennie avec la destruction d'un nombre assez important d'édifices, conjuguée à la précarité des conditions de travail des gestionnaires, s'est doté de deux nouveaux sièges d'APC à Harbil et Hannacha, le troisième était en voie d'achèvement à Ouled Bouachra, sur les six structures administratives programmées. Enfin, la bonne nouvelle qui mettra un terme à l'une des préoccupations majeures des citoyens, sera le raccordement d'ici à la fin de l'année de l'ensemble des communes au réseau téléphonique.