Durant l'année écoulée, 16.684 interventions ont été enregistrées par la direction du contrôle des prix. Celle-ci a dressé 3618 PV et prononcé 145 fermetures de locaux. Au cours de la même période, 58 tonnes de marchandises avariées (viandes rouges, fromages, légumes secs et autres...) ainsi que 25.702 litres de divers liquides (javel et désodorisants pour la plupart) ont été saisis pour un montant global de 4,2 millions de dinars. Les infractions relevées par les inspecteurs de la DCP et les brigades mixtes sont récurrentes, à savoir le non-respect des règles d'hygiène, défaut d'étiquetage, étiquetage non-conforme, défaut de registre du commerce ou date de péremption dépassée. Pour la facturation, c'est la véritable saignée. Les services concernés ont mis au jour des pratiques illicites allant de la non-conformité de facture à l'absence pure et simple de celle-ci; le préjudice causé est estimé à 1,5 milliard de dinars. Ces contrôles en aval qui réduisent relativement «la facture» en dépenses de santé, n'ont à vrai dire pas d'impact réel sur la situation. Ils ne règlent pas non plus le problème des marchandises étrangères de très mauvaise qualité, répandues sur le marché national.