Le syndicat algérien des paramédicaux proteste contre le projet du statut particulier élaboré par la commission des statuts du ministère de la Santé. Ce projet n'a pas pris en considération, selon eux, le processus de négociation avec les représentants de la commission nationale du SAP. De ce fait, le syndicat algérien des paramédicaux indique que «cet avant-projet n'a qu'une vision unilatérale qui met les paramédicaux dans une position socioprofessionnelle difficile». Sans l'annoncer explicitement, ce syndicat menace, en filigrane, de recourir à la grève. Cette menace apparaît quand le syndicat écrit dans son communiqué: «Nous mettrons tous les moyens légaux en notre possession pour arrêter et freiner ce plan machiavélique d'une minorité de personnes qui porteront atteinte non seulement à nous mais aussi aux citoyens.» Par conséquent, le secrétaire général de la wilaya d'Alger des paramédicaux lance un appel de soutien et de solidarité professionnelle à tous les paramédicaux de la wilaya afin qu'ils se mobilisent autour de leur syndicat. Cela pour faire aboutir la revendication de base d'un statut digne. Ce n'est pas la première fois que le syndicat des paramédicaux menace de faire grève. Auparavant, nombre de problèmes ont été négociés entre les représentants du ministère et ceux des paramédicaux par le biais d'une concertation entre les deux parties. L' un des objectifs de ces négociations restait la création d'un conseil national de l'ordre des paramédicaux, le réajustement des salaires, le versement d'une prime mensuelle de performance, d'une prime de zone, lorsqu'ils sont loin de leur lieu de résidence, et le versement d'une prime de sujétion, destinées à couvrir certains risques professionnels particuliers à la profession. Notons que c'est en matière de salaires que ces travailleurs sont les plus lésés. Selon lui, les appointements oscilleraient entre 12.000 et 15.000DA.