Le terrorisme routier continue d'endeuiller l'Algérie. La première semaine de la nouvelle année 2008 a été particulièrement meurtrière. Les services de la Protection civile ont enregistré 44 morts et 443 blessés sur les routes en Algérie, dans 365 accidents de la circulation. Le bilan le plus lourd a été comptabilisé dans la wilaya de Relizane, avec 9 morts dans 7 accidents de la route, alors qu'Alger reste la wilaya où l'on observe le plus d'accidents (82), qui ont fait 67 blessés, selon la même source. Ces chiffres des accidents de la route restent proches de ceux de l'année dernière. Mais la tendance n'est pas à la baisse. Apparemment, toutes les mesures prises par les autorités concernées et par les services de la gendarmerie n'arrivent pas à juguler ce phénomène. Ainsi, le nouveau Code de la route, les retraits de permis de conduire, encore plus la ligne bleue n'ont servi à rien. Le constat est implacable: la route tue. Dans son précédent bilan hebdomadaire portant sur la période du 22-28 décembre 2007, la Protection civile a fait état de 46 morts et 584 blessés dans 404 accidents. A l'échelle nationale, 3118 personnes sont mortes et 38.282 autres blessées entre janvier et novem-bre 2007, un bilan qui reste lourd en dépit de l'application de mesures dissuasives dans le cadre du nouveau Code de la route, entré en vigueur le 1er mars 2005. Par ailleurs, la Protection civile a mené 5428 interventions sanitaires, qui ont permis de prendre en charge 4570 personnes durant la première semaine de la nouvelle année. Vingt-cinq cas d'asphyxie ont, en outre, été enregistrés dans lesquels 38 personnes ont pu être sauvées par l'intervention des éléments de la Protection civile, alors que cinq autres sont décédées par l'inhalation de gaz carbonique.