Les luttes intestines minent le club de M'dina J'dida. L'ASM Oran connaît, ces derniers temps, des moments difficiles dus à des tiraillements qui minent ses structures. Si Bengaraa, l'actuel président soutient mordicus qu'il est investi de la confiance de l'assemblée générale pour un mandat olympique, son ancien manager général, Bendadache Abdelkader, fait, lui, un forcing pour organiser une assemblée générale extraordinaire pour démettre le président et installer un directoire qui aura à gérer les affaires du club jusqu'à la fin de la saison. Pour le moment, les deux parties s'observent en chiens de faïence en attendant la décision de la DJS, appelée à arbitrer ce conflit. Cette dernière ne veut pas se mêler de l'affaire arguant le fait que cela relève de la gestion interne d'un club soumis aux décisions de sa tutelle qu'est l'assemblée générale souveraine dans ses décisions. M.Bendadache, qui avait occupé par le passé le poste de président du club, est revenu à l'intersaison suite aux sollicitations du président de l'ASMO qui voulait faire taire une partie de ceux qui avaient contesté sa gestion. Après quelques jours seulement, Bendadache jette l'éponge avant de critiquer ouvertement M.Bengaraa et sa gestion des affaires du club qu'il avait qualifiée de catastrophique et de dictatoriale. Cette situation de guerre larvée entre les deux hommes a pris une autre tournure quand l'ex-manager général du club a entamé une campagne de collecte de signatures des membres de l'assemblée générale pour convoquer une AGE et faire partir le président du club. Ce dernier, trahi par les résultats catastrophiques de l'équipe et une partie de ses soutiens, sort de sa réserve pour dénier à M.Bendadache le droit d'appeler à la tenue d'une assemblée générale. Sollicitée par les partisans de M.Bendadache, pour faire l'arbitre, la DJS n'a pas voulu se mouiller préférant appeler au dialogue entre les parties en conflit. Mais ces derniers jours, cette structure a dépêché une commission d'enquête pour rassembler le maximum d'informations avant de pouvoir se prononcer laissant les choses en l'état en attendant sa réponse. En un mot, le club de M'dina J'dida vit des moments difficiles qui pourraient lui valoir sa survie en division I.