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Les potaches réinvestissent la rue aujourd'hui
TIZI OUZOU
Publié dans L'Expression le 19 - 01 - 2008

Tout a commencé avec la sortie des élèves du lycée Amirouche.
Ils crient à qui veut les entendre: «Les programmes sont trop longs!» Les lycéens de Tizi Ouzou, à l'instar de ceux de quelques autres régions du pays sont sortis jeudi, dans la rue.
Manifestant calmement, ils ont réclamé la révision des programmes qu'ils jugent trop chargés. La colère lycéenne gronde, les potaches vont à nouveau investir la rue ce samedi. Des délégués de ces lycéens annoncent qu'«un rassemblement sera initié samedi devant la direction de l'éducation de la wilaya pour dire leur ras-le-bol devant des programmes déments qui poussent à l'échec et, leur exigence d'une pédagogie formatrice et non pas castratrice». Ce jeudi, les lycéens étaient nombreux à investir la rue pour dire leur colère devant des programmes surchargés.
Tout a commencé au lycée Amirouche. Un lycée très connu dans la wilaya et qui a formé bien des cadres et des hommes de valeur. Ses lycéens ont commencé donc par se rassembler avant d'investir la rue en passant par tous les lycées de la ville, incitant les autres élèves à les rejoindre.
Le premier lycée visité est celui de jeunes filles, sorties dans le calme rejoindre leurs camarades pour, elles aussi, dire non à ces nouveaux programmes où le bachotage prend le dessus sur l'essentiel.
La foule, qui commence à grandir, se dirige vers le lycée Hamlat au-dessus du siège de la direction de l'éducation.
Les protestataires rejoignent le nouveau lycée et ensuite le technicum de la Nouvelle-ville avant de se diriger vers le siège de la wilaya dans un calme total. Aucun débordement n'a été signalé lors de cette marche.
En aparté, des lycéens se confient et affirment: «Ce n'est pas possible de faire face à un pareil programme! C'est dément!», dira Hamid, le premier lycéen contacté, alors que Sid-Ahmed, en furie, intervient pour dire: «Je ne sais pas qui a concocté ce programme! C'est réellement une belle façon de programmer l'échec!» Plus posés, Saliha et son camarade Rabah devaient, quant à eux, expliquer que «le problème n'est pas politique, il est avant tout et doit rester pédagogique! Un programme difficile car trop long et mal adapté, du moins tel que nous le jaugeons. Ensuite, il y a ces matières au baccalauréat. Une liste comme ça!»
Tous les lycéens rencontrés insistent pour dire: «L'année risque fort de partir ainsi en grève et manifestations et déjà que les programmes sont surchargés, que dire si on doit ajouter des journées de cours perdues!» «Il est temps, soupirent-ils, que les responsables prennent en charge ce problème. Le Bac c'est dans seulement cinq mois!»


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