Pour Djezzy, il faut aimer l'Algérie pour y investir. Nul ne peut parler d'investissement en Algérie sans évoquer l'exploit réalisé par le premier opérateur de la téléphonie mobile, Djezzy Orascom. Après avoir remporté la licence, en 2001, avec plus de 737 millions de dollars, Djezzy s'est imposé très vite comme le premier investisseur arabe avec plus de 2,7 milliards de dollars devenant ainsi l'entreprise rêvée aux yeux des jeunes. Six ans après son lancement, en février 2002, cette filiale du géant égyptien Orascom, est un leader incontesté sur ce nouveau marché du mobile. Chiffres à l'appui: l'opérateur leader emploie 3300 cadres et a permis la création de 20.000 emplois indirects. Le nombre de ses partenaires roaming a atteint 320 dans 124 pays. Avec 14 millions d'abonnés, l'entreprise compte 7 distributeurs exclusifs, 20.000 points de vente, 70 centres de service, 2 centres d'appels et 920 conseillers clientèle, Djezzy Orascom ne peut qu'être fier de ses résultats. Djezzy Algérie est l'un des rares opérateurs à avoir investi dans un câble sous-marin pour offrir la meilleure qualité de communication entre les continents africain et européen. Le réseau s'est rapidement déployé pour couvrir, aujourd'hui, 97% du territoire national. A ces atouts s'ajoute une approche commerciale que les responsables d'OTA qualifient d'innovante, ciblant les besoins réels des consommateurs. A l'instar, entre autres services, de la formule Allo OTA qui offre des mois de validité, le délai illimité, le transfert de crédit et la recharge électronique. La relation clientèle s'inscrit dans une optique de proximité. Djezzy, c'est aussi un visage nouveau de l'entreprise en Algérie. La moyenne d'âge de ses employés dépasse à peine les 30 ans. Y compris dans la direction. Sponsor officiel du Forum des investisseurs arabes qui s'est ouvert hier à Alger, Djezzy est considéré, à juste titre, comme le pionnier de l'investissement en Algérie. Pour Djezzy, il faut aimer l'Algérie pour investir en elle. Et ses responsables aiment l'Algérie. En dehors de la téléphonie mobile, Orascom compte investir d'autres secteurs, tels que les banques, le tourisme et l'industrie. Le groupe égyptien Orascom, via sa filiale Orascom Construction Industries a, d'ailleurs, remporté trois nouveaux contrats pour un montant total de 85 millions de dollars. Le premier, d'une valeur de 18,4 millions de dollars, concerne la construction de la nouvelle Ecole française internationale d'Alger. Les travaux devraient s'achever au quatrième trimestre de l'année 2008. Le deuxième contrat, d'un montant de 47 millions de dollars, porte sur la construction d'une faculté de droit de 10.000 places à Alger, avec une livraison du projet, prévue en 2009. Enfin, le troisième contrat a été remporté auprès de la Société mixte de tabacs algéro-émiratie (Satem). D'une valeur de 21 millions de dollars, ce contrat concerne l'extension d'une usine de tabac située à Koléa, à 30 kilomètres d'Alger. Cette filiale a pu développer plusieurs projets sur le marché algérien. Elle est d'ailleurs présente dans les travaux publics et les matériaux de construction par l'intermédiaire d'une cimenterie à M'sila (ACC), contribuant grandement à réduire la pression sur ce matériau de construction stratégique.