Deux mois après les élections locales du 29 novembre dernier, l'Assemblée communale de Boudouaou-El Bahri reste une coquille vide. Les affaires courantes de cette municipalité stagnent. Une mésentente entre les élus des différents partis serait à l'origine de ce blocage. Aucun consensus n'est dégagé. La gestion des affaires locales qui s'entassent stagne. Les clivages n'arrivent pas à être dépassés. Le programme de développement local est bloqué. Cette situation incongrue est le fruit d'une querelle sans fin entre l'actuel président d'APC, FLN, et l'ex-président d'APC, un ancien du FLN, mais élu cette fois-ci sur la liste du FNA. Si le premier refuse catégoriquement de composer avec son frère ennemi, celui-ci, par contre, est à la tête d'un groupe de six élus ayant procédé au retrait de confiance au président d'APC, fin septembre dernier. De ce fait, élu sur la liste FLN ayant obtenu trois sièges, le président d'APC, fraîchement installé, ne jouit plus de la confiance de ses collègues issus du FNA (3 sièges) du PT (2) et du RCD (1). Cependant, ni la réunion tenue le 2 janvier dernier en présence du chef de daïra de Boudouaou, ni celles tenues les 5 et le 16 janvier derniers, n'ont pu venir à bout du conflit sus-cité. Devant cet état de fait, une requête, paraphée par six élus, et sollicitant l'arbitrage du wali, est envoyée aux services du cabinet de ce dernier. Par ailleurs, d'autres communes, telles les Issers, Legata, Ouled Heddadj, ont connu ce genre de blocages.