Après plus de trois mois des élections locales du 29 novembre dernier, l'exécutif de la commune d'El Kouif, située à 40 km au nord de Tébessa, n'arrive pas à démarrer du fait, surtout, de l'existence de mésententes entre les élus de différentes listes électorales et le P/APC, issu d'une liste indépendante et reconduit pour un deuxième mandat par une majorité relative. Ce dernier, qui gère en solo, semble sur une corde raide et a beaucoup de mal à désigner son exécutif. En effet, les 6 élus, une majorité, de différentes bannières politiques, à savoir le RND, PT, FLN et le FNA, refusent catégoriquement de coopérer avec lui, une impasse qui a fait intervenir, en premier lieu, le chef de daïra d'El Kouif afin de trouver une solution à ce conflit, mais les contestataires maintiennent leur décision et demandent un retrait de confiance en application du décret 55 de la loi sur les communes. Devant cette situation de blocage, qui demeure inchangée, une requête, parafée par ces élus, a été adressée au wali le sollicitant comme médiateur pour sortir de cette situation inextricable. Celui-ci n'est pas resté les bras croisés, puisque les protagonistes se sont réunis, le 24 février dernier, dans son cabinet, mais vainement, dans la mesure où ils ne sont arrivés à aucun consensus. Par ailleurs, en application de l'article 34 du code communal, un ultimatum de 7 jours, dont la date butoir était le 1er mars 2008, a été accordé pour trouver une solution, sinon l'APC serait dissoute. En attendant la décision du wali, une autre requête devrait être adressée au ministre de l'Intérieur.