Les éléments de l'armée avancent lentement mais sûrement. Ces derniers jours, le massif forestier de Boumehni, dans la région de Draâ El Mizan, au sud de la wilaya de Tizi Ouzou, est passé au peigne fin par les forces de sécurité qui ne cessent d'intensifier leurs opérations de recherche des groupes terroristes qui se seraient repliés dans les environs. Les éléments de l'ANP seraient, dit-on, sur les traces d'un important groupe d'activistes armés. Ce dernier serait, ajoute-t-on, encerclé au coeur de la forêt. Les éléments de l'armée avancent lentement, mais sûrement, pour cibler les bases arrière du Gspc. Malheureusement, les forces de sécurité sont tombées avant-hier, samedi, dans la matinée, sur une bombe de fabrication artisanale qui a explosé sur leur passage. Cet attentat a fait un mort et deux blessés dans les rangs de l'ANP. Les militaires blessés ont été évacués à l'hôpital de Draâ El Mizan et ce, avant d'être transférés à l'hôpital militaire de Aïn Naâdja. Non loin de là, à Tizi Ghenniff, les militaires ont mené, la semaine dernière, une vaste opération de ratissage. Des hélicoptères et des mortiers auraient été utilisés pour les besoins de l'opération. On parle même de deux casemates détruites et d'une dizaine de terroristes traqués. Cette opération est intervenue au lendemain de l'attaque qui avait ciblé, le 18 janvier écoulé, un poste avancé des militaires, sans heureusement, faire de victimes. C'est, en somme, la traque aux groupes terroristes qui écument les maquis de Kabylie. La région de Aïn El Hammam n'a pas été en reste. D'intenses bombardements se sont fait entendre dans les forêts d'Aït Yahia qui ont été le théâtre, récemment, d'un attentat à la bombe contre un convoi militaire et dont le bilan a fait état de six militaires blessés. Enfin, l'armée se redéploie, en renfort, ces jours-ci, en Grande Kabylie. Des opérations de grande envergure seront, certainement, enclenchées, dans peu de temps dans les maquis du Gspc dans la wilaya de Tizi Ouzou.