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Un amer constat
Publié dans L'Expression le 01 - 03 - 2008

D'emblée, il fait savoir que «le mal est profond, récurrent et surtout, il est installé depuis fort longtemps, sans volonté réelle de procéder à son éradication».
Et si le mal du FLN venait d'ailleurs? S'il était une victime du système qui faisait, fait et fera de lui le souffre-douleur de toute les catégories du peuple? Qui dit que cela n'est pas programmé pour liquider le FLN. Kamel Bouchama, auteur du livre le «FLN la refondation ou le...musée» s'interroge, analyse et fait le constat. L'exercice est difficile, complexe et dangereux. Et il est conscient: «Etais- je dissipé et imprudent à ce point pour n'avoir peur de personne et foncer tête baissée devant le danger de cette faune redoutable qui pouvait me tordre le cou?» Ce sentiment qui le taraude au tréfonds de lui-même ne le complexe pas. Il l'ignore sciemment et s'engage volontiers dans l'écriture de son ouvrage. D'emblée, il fait savoir que «le mal est profond, récurrent et surtout il est installé depuis fort longtemps, sans volonté réelle de procéder à son éradication». Mais comment le faire si, selon l'auteur, le FLN ne dispose pas de son sort? Le parti sera-t-il capable de voler de ses propre ailes «loin des rouages du système qui lui a fait autant de mal?» En effet, pour ce cadre du FLN, le parti a été l'épouvantail idéal, agité par tous les pouvoirs qui se sont succédé, en vue d'en faire le repoussoir de toute contestation. A qui veut l'entendre, il affirme que «le FLN n'a jamais eu le temps de jouir du pouvoir, ne serait-ce qu'un temps». L'auteur présente le FLN comme cet enfant que le système a adopté, malgré lui. Une adoption de façade qui a beaucoup nui à sa progression et a terni son image.
«Tout le monde dans le système a contribué à la fabrication d'un mythe: Celui du prétendu pouvoir du FLN.» Le 5 octobre, poursuit l'auteur, on a rendu le FLN responsable de tous les déboires de l'Algérie à cause de ce supposé pouvoir.
Si le 5 octobre a opéré un changement au niveau des Algériens, il n'a rien modifié dans la gestion de l'Etat, et, par voie de conséquence, le FLN a été empêché d'opérer sa mue, celle qui l'aurait sauvé d'une prétendue prison. Dans son livre, l'auteur reproche beaucoup de choses aux nouveaux dirigeants du FLN. «Ah! les nouveaux responsables du FLN qui n'ont aucune considération pour ceux qui les respectent!» En somme, Kamel Bouchama reproche à cette nouvelle génération de dirigeants de s'engager dans des débats politiques stériles au lieu de s'intéresser à la réalité des besoins du peuple. «Le FLN peut-il sombrer de cette manière dans le gouffre des antagonismes, des hostilités et des haines?» Le parti nécessite, pour Bouchama, de gros efforts pour se toiletter et se convertir à une ambiance plus consistante, plus ouverte plus cohérente. L'auteur a tenu à faire cette mise au point: «Je ne fais pas le procès du FLN en tant que mouvement politique, bien plus, en tant qu'idéologie, en tant qu'école, en tant que faiseur de Novembre et héros de la guerre de Libération.» Ce n'est point aux programmes et aux idées du parti qu'il s'attaque. «Je fais plus le procès de ceux qui dirigent ou qui ne savent pas diriger.» Le FLN, soutient ce cadre du parti, a besoin d'une autre vie, qui sera adaptée aux situations nouvelles, autrement plus active. Sinon, si on ne lui inspire pas ce nouveau souffle, «il restera dans le même état, impotent, improductif, déserté par toutes les bonnes volontés». Il continuera son bout de chemin, bon an mal an, comme il le fait depuis un certain temps, «traîné, pitoyablement, par des falots qui le mèneront droit vers de funestes horizons». Il y a cette solution extrême, «grave et douloureuse mais, surtout bénéfique pour préserver leur dignité et le lourd patrimoine que représente le FLN...il y a le musée, en tout dernier ressort».


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