Un sommet économique et social est prévu pour la fin de l'année en cours, plus précisément entre le mois de novembre et décembre à Alger. C'est ce qu'a indiqué le Conseil national économique et social (Cnes), dans un communiqué rendu public, vendredi dernier. Cette initiative figure parmi les décisions prises dans le cadre d'un atelier de travail qui s'est réuni, la semaine dernière en présence du président du Cnes, Mohamed Séghir Babès. Le bilan des activités du Conseil (2006/2007), a été établi au cours de ces travaux. La même source affirme, qu'en plus des institutions et l'ensemble des partenaires économiques et sociaux, des organisations non gouvernementales (ONG), participeront à ce sommet. «Seront également présents des personnalités indépendantes, des leaders d'opinion, d'universitaires, ainsi que des experts internationaux», a-t-on précisé. Selon le même document, le Cnes désignera en mars prochain ses organes internes issus de sa nouvelle composante. Cette action se fera avant la tenue de la session plénière extraordinaire qui se tiendra en avril, sur les questions économiques et sociales de l'heure. Le Cnes a également programmé une session ordinaire, en juin de l'année en cours, et cela sur les systèmes d'évaluation des politiques publiques. D'après le Cnes, la croissance économique est de 4,7% en moyenne annuelle depuis le lancement du Programme de soutien à la croissance économique (Psce) en 2001. Mais il ne faut pas perdre de vue que ces résultats ont été réalisés grâce à la hausse des prix des hydrocarbures dont les recettes sont utilisées pour la relance économique. Les activités du conseil, viennent dans une période où la scène économique nationale est marquée par l'envolée des prix de produits alimentaires. Cette semaine, les Algériens ont été choqués par la nouvelle hausse du prix de l'huile. Il faut dépenser un billet de mille dinars pour un bidon de 5 litres. Une situation qui commence sérieusement à inquiéter les spécialistes. Lesquels appellent le gouvernement à prendre les mesures qu'il faut afin de maîtriser ce phénomène. Il convient de rappeler que le ministre du Commerce, El Hachemi Djaâboub avait reconnu l'impuissance de son département à contrôler le marché. Ainsi, il a proposé la subvention de l'Etat aux prix des produits de première nécessité qui ne cessent d'augmenter sur le marché international.