Les services de contrôle ont clos l'année 2007 sur le chiffre de 16,54 millions de DA de marchandise saisie. 24 marchés parallèles sont recensés à travers la wilaya de Blida. Le marché informel, en l'absence d'organe régulateur suffisant pour endiguer ce fléau, tend à devenir la règle en matière d'activité commerciale. Cette incapacité d'appréhension de ce fléau dans les normes d'une régulation efficace, s'est fait sentir, lors de la conférence de presse tenue au siège de la wilaya de Blida, par le directeur de la direction du commerce. Les contraintes du terrain, mais aussi de la conjoncture politique, sont mises en exergue. Nonobstant les difficultés, les services de contrôle de la direction du commerce de la wilaya de Blida ont clos l'année 2007 sur le chiffre de 16,54 millions de DA de marchandise saisie. L'occasion était, pour le directeur de la direction du commerce, de se pencher sur le nouveau bilan d'activité du mois de janvier 2008. A cet effet, l'on note que sur 1300 interventions enregistrées, 301 procès-verbaux ont été dressés, dont 243 concernent les infractions dans l'activité commerciale, et 1057 dans la qualité. En termes de fiscalité, environ 800.000DA de marchandises ont été saisies. S'agissant des infractions liées à la non-facturation, et l'exercice illicite d'activités, le bilan fait état de 107 millions de DA de marchandise saisie. Pour rappel, l'année 2007 aura conduit à un chiffre avoisinant le milliard de DA pour non-facturation et exercice illicite. Dans le cadre de la mise en oeuvre de la nouvelle politique en matière de contrôle et de régulation dans le secteur économique, la direction du commerce a mené, à cet effet, des enquêtes spécifiques. Celles-ci ont concerné 1612 entreprises dont 311 ont été destinataires de procès-verbaux à la fin 2007. Sur un autre plan, l'intégration des commerçants illicites dans le cadre de la nouvelle formule des marchés non fixes, a enregistré l'amorce, depuis 2007, des études préliminaires en vue de la réalisation de six projets. Le dernier, en date, du 27/02/2008, en débats, est celui de la commune de Bouarfa et Haï Diouèche. A terme, ces espaces abriteront environ un millier de commerçants activant actuellement dans l'informel. Après les déclarations du ministère du Commerce, c'est au tour des directions de wilaya d'abonder dans le même sens. La mission de régulation du marché en vue de la maîtrise de la typologie des prix et de la qualité s'avère difficile. L'argument avancé: l'adéquation, offre-demande, représente la principale variante de régulation, dans le contexte de l'économie de marché, du paramètre prix. En attendant la répartition des tâches et des responsabilités dans un cadre communautaire, un tant soi peu, salutaire pour la petite bourse du citoyen en détresse, à qui la faute!