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Le médicament est malade en Algérie
CONTRADICTIONS AUTOUR D'UNE PENURIE
Publié dans L'Expression le 11 - 03 - 2008

L'origine de cette pénurie «est due à l'absence de responsables en stocks sécurisés des produits importés», a expliqué le secrétaire général de l'Unop.
Le marché du médicament en Algérie est toujours en ébullition. Plusieurs problèmes sont évoqués à ce sujet. La pénurie qui touche plus de vingt médicaments en est une illustration. Le Mixtrad, principal antibiotique manque chez les grossistes. Les souffrances des diabétiques se multiplient. Les patients atteints de certaines maladies hormonales ne sont pas épargnés par cette crise. Les parties concernées par cette déficience se renvoient la balle. Que de divergences autour de ce sujet qui défraie la chronique sanitaire. «Le manque de certains médicaments est dû au retard accusé par la ministère de la Santé dans la signature des programmes d'importation (...) Ces programmes ont été signés vers la mi-février au lieu de décembre.» Ces déclarations émanent du président de l'Union nationale des opérateurs en pharmacie (Unop), M.Amar Ziad. Contacté hier par le secrétaire général de cette association, M.Nabil Mellah n'a pas tourné autour du pot pour adhérer à la position de M.Ziad. Tenant les mêmes propos, le SG de l'Unop a ajouté: «On ne dit que des faits réels. Prenez contact avec des pharmaciens et vous vous rendrez compte de la réalité.» Ces propos sont confirmés par l'ensemble des pharmaciens interrogés. La pénurie est tangible. Patente. Cependant, notre interlocuteur refuse d'évoquer une crise à long terme. «La pénurie durera probablement jusqu'au 15 mars», a-t-il expliqué. Dans le même contexte, M.Mellah croit dur comme fer que l'origine de cette pénurie «est due à l'absence de responsables en stocks sécurisés des produits importés.» Un long débat de réglementation est en perspective. Les stocks actuels de produits pharmaceutiques risquent d'être épuisés. Les répercussions négatives sur les approvisionnements commencent à se faire sentir. Mettant en cause la politique prônée par la tutelle, notre vis-à-vis a ajouté que «certains programmes ne sont pas encore récupérés.» Interrogé sur ces futurs programmes d'importation de médicaments qui doivent être constitués de 45% de génériques, comme l'a ordonné le ministre Amar Tou, le président de l'Unop trouve injuste cette décision.
«Au lieu d'imposer aux professionnels d'importer du générique, il fallait les obliger à en fabriquer localement pour encourager la production nationale.» En guise d'arguments, M.Ziad a souligné que «pour importer du générique, il faut l'enregistrer et cette opération peut durer plusieurs mois, voire une année.» Cette obligation, selon les dires de notre vis-à-vis, pénalisera les importateurs et producteurs locaux. La raison est qu'«elle ne concerne pas les laboratoires étrangers installés en Algérie.»
Les contestataires de cette décision ont-ils entrepris une action commune auprès de la tutelle? «Le dialogue avec le ministère de la Santé n'est pas facile. Il est inexistant sur ce dossier. D'ici à la fin de l'année, on fera le bilan et on verra l'impact de cette décision sur le marché du médicament», a enchaîné M.Ziad. Intervenant dans la même optique, M.Amir Touafek, vice-président de l'ordre des pharmaciens est d'un avis différent. Il ne comprend pas ce langage.
«Il n'y a pas, à ma connaissance, de pénurie de médicaments déclarée par les autorités sanitaires», a-t-il précisé. Avant de reconnaître, selon le même site, que «le manque de certains médicaments n'est pas exclu.» Détient-il des arguments fiables pour expliquer ce manque? La rationalisation des prévisions annuelles des opérateurs pour l'exercice 2008 est, à ses yeux, l'une des raisons principales de cette pénurie. Quant à l'importation de 45% du produit générique, M.Taouafek n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour dire: «C'est une excellente initiative. Elle permettra la substitution à l'importation de certaines spécialités "généricables" par d'autres produits génériques.» Ce produit générique fabriqué localement, notamment par les laboratoires Saidal divise les spécialistes. Ce n'est que l'entame d'un feuilleton qui risque de perdurer.


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