Une journée d'étude nationale, portant sur la profession de l'avocat, a été organisée par l'Union internationale des avocats en Algérie. Quelque 200 hommes de loi, entre juristes, avocats, chercheurs, et représentants des barreaux se sont penchés, hier, à Oran, autour de la problématique liée à la profession de l'avocat face aux défis de la mondialisation. La profession est appelée, désormais, à s'imprégner dans l'ère de la globalisation.. Ceci dit, selon les bâtonniers, le monde se dessine comme étant un grand village dans le cadre de la mondialisation et l'avocat doit se prendre en charge. Cette idée pourra, ainsi, se concrétiser à la faveur de la réalisation du projet de l'Ecole nationale de formation des avocats à Alger. Cette dernière jouera un rôle déterminant dans le métier d'avocat. Ainsi, M.Rabehi, directeur d'études au niveau central, a précisé que le plus important a été fait et les phases préliminaires ont été achevées. Le choix du terrain a été arrêté, a-t-il ajouté. Selon M.Rabehi, la réalisation d'une telle école sera faite en harmonie avec la nouvelle loi. Aussi, cette loi porte sur l'organisation de la profession. C'est pourquoi et dans ce cadre, le passage des futurs avocats par cette école, est obligatoire. Une perspective que partage le secrétaire régional pour l'Afrique, de l'Union internationale des avocats, M.Réda Saim. Ce dernier fera remarquer que plus de 15.000 robes noires doivent recevoir une formation complémentaire et sont appelées à maîtriser au moins deux langues étrangères. L'apprentissage de la langue étrangère est plus que nécessaire, a insisté M.Saïm. Et ce dernier de souligner l'impératif de la révision du règlement intérieur des barreaux. Des règlements qui n'ont pas été modifiés pendant des années, a-t-il expliqué. Pour sa part, Me Louhrani Belhouari a estimé que l'avocat est un simple prestataire de service. Sur sa lancée, il déplore l'absence de l'outillage permettant au porteur de la robe noire de faire face à la déferlante anglosaxophone. A ce sujet, Me Louhrani recommande la multiplication de rencontres qui, selon le bâtonnier d'Oran, doivent être consacrées, aux thèmes pertinents liés aux rouages politiques, économiques et aux affaires aériennes et maritimes. Sur un autre plan, la lettre adressée par l'Union internationale des avocats, est explicite. Le président d'honneur, M.Paul Nemo, a souligné que l'institution internationale des avocats permettra aux avocats l'ouverture au monde et ce, dans le cadre de la mondialisation. De nombreuses activités sont au menu de l'agenda du barreau d'Oran. Prochainement, la ville d'Oran, abritera un colloque qui aura pour thème l'évaluation du droit maritime. Aussi, le congrès annuel de l'Union internationale des avocats qui aura lieu en 2010 sera tenu à Oran.