Le salon international de l'informatique, de la bureautique et de la communication a lieu alors que le marché national de l'informatique enregistre une évolution annuelle de 20%. Ce Salon qui se poursuivra jusqu'au 18 avril prochain, à la Safex (Société algérienne des foires et exportations) compte présenter une large gamme de produits et services allant du matériel informatique et bureautique aux nouvelles technologies de l'information et de la communication. Cette 17e édition abrite 68 entreprises spécialisées sur une surface de près de 5114m2. Le Sicom s'inscrit désormais dans la durée et figure de manière régulière dans l'agenda événementiel de la Safex; l'évolution rapide des moyens et des techniques de traitement et de diffusion de l'information, la nécessité pour toute entreprise d'y recourir, la multiplication des sociétés spécialisées dans l'informatique sous forme de PME/PMI dynamiques et entreprenantes sont autant de raisons de programmer annuellement la tenue d'un tel Salon dont le succès semble grandir d'année en année, estiment les organisateurs. Aussi, le Sicom est-il devenu un rendez-vous obligé, voire un excellent forum où s'échangent idées et expériences. Il se veut également une plate-forme d'affaires qui vaut le détour. C'est un événement professionnel, particulièrement visité par les professionnels qui sont en quête de relations d'affaires, et désireux de promouvoir un partenariat multiforme, capable d'offrir de réelles opportunités d'investissement. Dès aujourd'hui, ce Salon compte drainer aussi bien un grand public qu'un public professionnel. Le Sicom 2008 a donc lieu à un moment où les perspectives dans le domaine des Tic sont très prometteuses, et alors que l'on estime le taux d'évolution du marché des technologies de l'information à 20% annuellement. Ce qui ne peut qu'être encourageant pour les sociétés et autres partenaires désirant s'installer en Algérie. L'on rappelle, par ailleurs, et concernant le dossier des Tic qu'en Algérie, les Douanes et les impôts constituent encore un écueil sérieux empêchant le développement rapide des technologies de l'information et des nouvelles technologies. A ce propos, la TVA de 17% est l'un des problèmes soulevés tout comme les taxes douanières qui s'élèvent à 7%. Enfin, l'on fait savoir que la commercialisation des ordinateurs à bas prix en Algérie n'est pas encore à l'ordre du jour.