A Tidjelabine et Thénia, l'on confie que pas moins de vingt terroristes y seraient terrés. En état d'alerte maximum, les services de sécurité mènent, depuis plusieurs semaines, d'intenses investigations dans la plus grande discrétion, dans le cadre de la lutte antiterroriste. Dans la capitale, à Boumerdès, Tizi Ouzou, Béjaïa, Constantine et Annaba, les forces de sécurité vivent une véritable course contre la montre.Ainsi, l'on apprend de sources bien informées qu'un terroriste, dont l'identité n'a pas été révélée, a été arrêté mardi dernier au courant de la journée, par les services de sécurité à Bab El Kantara (Constantine), sur la base de renseignements vérifiés. Depuis le mois de janvier, la situation sur le plan sécuritaire est assez préoccupante dans la ville des Ponts; on apprend également qu'un lot d'armement a été acheminé vers la ville. Une information qui n'a cependant pas été officiellement confirmée. Les investigations déclenchées en ce sens n'ont pas encore abouti. Cependant, la situation semble assez maîtrisée, vu le dispositif sécuritaire pour lequel tous les moyens nécessaires ont été mobilisés. Parallèlement à la lutte antiterroriste, ayant marqué la conjoncture à Constantine, les services de sécurité au niveau de la wilaya de Annaba sont sur la trace d'un repenti, lequel aurait été l'auteur du vol d'une arme d'assaut, un AK47, appartenant à un policier. Dans le cadre de l'enquête, des sources ont confirmé que trois policiers dont un officier, H.N., et deux commerçants de Oued El Dahb, font l'objet de poursuites judiciaires. Le repenti, qui a subitement disparu, répond aux initiales A.D., alias Abou Miad. Alors que l'enquête se poursuit, la ville de Annaba vit, depuis plus d'une semaine, au rythme de bombardements et d'opérations de ratissage, plus particulièrement au niveau des hauteurs de l'Edough. L'on croit savoir qu'une quinzaine de terroristes, à leur tête le tristement célèbre Mebarek, activement recherché, auraient trouvé refuge dans cette région qui a fait l'objet de plusieurs opérations militaires. Des terroristes avaient été abattus en 2006 par les forces de sécurité. A El Oued, c'est à la suite d'informations faisant état d'un groupe fortement armé détenant même des FM que les services de la Gendarmerie et de l'ANP ont déclenché une action militaire à Hassi Khlifa et El Mokrane, s'étalant jusqu'aux frontières, en passant par la commune de Dbila, notamment. A Boumerdès, ce sont les opérations de pilonnage quotidiennement menées en particulier sur les hauteurs de Oued Adouche situé entre Souk El Had au sud-est de la wilaya et Thénia. Les services de la lutte antiterroriste ont réussi à détruire plusieurs caches. Dans cette même région, rappelons que trois terroristes, dont K.M., originaire de Bordj Menaïel, ont été abattus au lieudit Menaïel, situé à proximité des communes de Tidjelabine et Thénia. L'on confie que pas moins de vingt terroristes y seraient terrés. A Alger, le Gspc, ou ce qu'on appelle Al Qaîda au Maghreb islamique, qui comptait sur ce réseau de soutien pour perpétrer des attentats, a été confronté à un dispositif sécuritaire draconien. En effet, grâce à un travail de renseignement, le Gspc est de plus en plus acculé, notamment après le renforcement du dispositif, la multiplication remarquable des barrages routiers au niveau des accès et les sorties de et vers la capitale. Tous les véhicules sont soumis à des fouilles. Une stratégie qui a contrarié tous les plans du Gspc. Lui qui comptait marquer le mois d'avril par un attentat spectaculaire, selon les révélations d'un terroriste arrêté, il y a quelques semaines seulement.