A l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, l'APW de Tizi Ouzou, a déposé une gerbe de fleurs, hier, au niveau de la stèle dédiée aux journalistes assassinés, sise à la cité Cnep. A cette occasion, plusieurs communes de la wilaya, ont bénéficié de subventions. Cette enveloppe, estimée à un milliard cinq cent millions de centimes sera, selon le président de cette Assemblée, destinée à l'organisation des activités culturelles. Les fêtes annuelles les plus célèbres de la région de Kabylie seront donc au rendez-vous avec les moyens financiers nécessaires. La commune de Tizi Ouzou, quant à elle, a eu la part du lion en bénéficiant d'un milliard de centimes. Ils seront utilisés pour équiper de caméras de surveillance tous les recoins de la ville des Genêts. De son côté, l'association des fonctionnaires a bénéficié d'une enveloppe de 150 millions de centimes en direction des retraités. Aussi, pour l'organisation de la Fête annuelle du bijou, la commune de Aït Yenni, a reçu une enveloppe de 50 millions de centimes. Pour la Fête du figuier, la même coquette somme lui sera consacrée pour voir Illoula Oumalou, commune organisatrice, chaque année, rayonner à l'occasion. La commune de Maâtkas n'a pas dérogé à la règle puisque pour la Fête de la poterie, elle a bénéficié de 50 millions de centimes. La Fête du tapis qui a lieu chaque année à Aït Yahia, a reçu, pour sa part, la même somme. Enfin, la commune de Larbaâ Nath Irathen organisera la Fête des cerises, puisqu'elle a bénéficié de 50 millions de centimes. Par ailleurs, des autorités de la wilaya de Tizi Ouzou, à travers ces activités culturelles est de redynamiser le secteur du tourisme. La région de Kabylie jouit de spécificités culturelles capables d'attirer les étrangers. En plus de ses reliefs montagneux et de ses plages qui peuvent faire le bonheur des touristes, hiver comme été, les fêtes traditionnelles donnent un autre cachet à sa culture. Il faut noter que faute de budget, ces fêtes traditionnelles ont connu de fréquents passages à vide. L'exemple de la Fête des cerises de Larbaâ Nath Irathen est éloquent. Très célèbre dans les années 60 et 70, elle disparaîtra pendant deux décennies pour ne réapparaître que ces dernières années.