Le gouvernement algérien tend de plus en plus à protéger les personnes âgées. «Toute maltraitance qu'on leur fera subir, entraînera de graves conséquences pour celui qui les aura commises», a indiqué le ministre de la Solidarité nationale, hier lors d'un point de presse animé au Centre international de presse. «Les personnes qui maltraitent leurs parents, leur occasionnant des blessures mortelles encourent une peine d'emprisonnement à perpétuité», a souligné Djamel Ould Abbès et d'ajouter: «Des sanctions allant de 5 à 10 ans de prison ferme, seront prises contre toute personne qui maltraitera les personnes âgées». Djamel Ould Abbès a indiqué, en outre, qu'en 2007, l'Etat a dégagé une enveloppe budgétaire de 870 milliards de dinars pour les transferts sociaux, «ce qui représente 12,82% du PIB». Selon les propos du ministre de la Solidarité, ce taux a presque doublé en l'espace de trois ans, soit depuis 2005. Par ailleurs, M.Ould-Abbès a indiqué que, dans les prochains mois, «on prévoit la mise en place d'un système pour la prise en charge à domicile des personnes âgées». Le conférencier a souligné qu'il existe actuellement 278 centres de prise en charge répartis sur le territoire national, dont 29 centres de prise en charge des personnes âgées.