Plusieurs mesures sécuritaires ont été prises à Constantine, avons-nous appris de sources crédibles. En plus des patrouilles, qui sillonnent la ville de jour comme de nuit, la présence des éléments de la police et de la Gendarmerie nationale est fortement remarquée. Selon les mêmes sources, il a été question d'instaurer le couvre-feu dans certains lieux de Constantine, comme au Coudiat où se trouve le commissariat central. D'ailleurs, l'accès y est strictement interdit à partir de 20 heures. Selon les informations en possession de nos sources, les irréductibles du Gspc ou Al Qaïda au Maghreb islamique, semblent prêter un intérêt particulier au commissariat. De même que l'église est ciblée, précise-t-on encore. Ces mesures sécuritaires concernent tous les corps des services de sécurité: gendarmerie, police et ANP. Depuis le mois de janvier 2008, le Gspc a repris son activité à Constantine, en recrutant des repentis et en réactivant des réseaux dormants. Depuis plusieurs jours déjà, les services de sécurité font état d'un mouvement d'éléments armés vers les parties est du pays. Sur ces mêmes colonnes, nous avons rapporté également un mouvement de quelque 500 terroristes vers l'Est, qui fuyaient les montagnes escarpées de Kabylie et les maquis du centre du pays sous la pression des forces de l'ANP.