Le patron de Khalifa aurait devancé plusieurs patrons américains. Le plus important forum économique international World Economic Forum de Davos vient d'élire le patron du groupe Khalifa, M.Rafik Abdelmoumène en qualité de membre des cinquante meilleurs managers du monde. Cette reconnaissance aura certainement un impact sur l'image de marque de Khalifa Airways et de l'économie algérienne. Jeune manager de 36 ans il comptant cette année parmi les grands patrons des groupes mondiaux malgré leur nombre important et la compétitivité qui les anime dans un monde des affaires où il n'y a pas de place pour les faibles, titre prestigieux s'il en est en ce sens qu'ilrenforce un peu plus la place qu'occupe Khalifa Abdelmoumène à un moment où son groupe commence à étendre ses activités urbi et orbi. L'Aigle bleu est, en effet, sur le point d'entrer dans un développement sans précédent qui le présente comme l'un des employeurs les plus importants en Algérie après Sonatrach et Sonelgaz. Cela étant, on murmure, d'ores et déjà, que son expansion internationale nouée sur la base d'alliances et d'investissements de toutes sortes, commencerait sérieusement à inquiéter certains milieux économiques français. Y aurait-il un phénomène Khalifa? Une question qui a fait le tour du bassin méditerranéen à laquelle le World Economic Forum a apporté la réponse sans se laisser influencer. En fait, il s'agit avant tout d'une question de gestion sans plus! ... Tout simplement parce qu'au sein de l'institution Davos, les critères requis pour ce type d'élection sont typiquement techniques. En peu de temps, chassant haut et fort, l'Aigle bleu est devenu plus qu'un empire financier, un label de performances et de persévérance. Même le mystère Khalifa, auquel a fait allusion le journal français, L'Equipe dans son édition du 4 octobre 2001, et récemment L'Express, concernant l'origine de la fortune de Khalifa, a été géré sans tapage. Il semble que Rafik Abdelmoumène privilégie la communication grâce à laquelle il semble bien se porter. Les apparitions dans les médias du patron du consortium Khalifa sont pratiquement inexistantes. Bien mieux, leur rareté lui aurait facilité le succès. Ce principe a d'ailleurs été adopté par plusieurs hommes d'affaires. En recevant sa distinction, le patron de Khalifa aurait devancé plusieurs patrons de groupes américains, anglais et européens en course dans la même compétition. Cette gratification renforce la place de l'Algérie qui compte déjà parmi ses nouveaux grands entrepreneurs un autre expert en la personne de M.Arslan Chikhaoui, considéré comme un des rares Africains faisant partie du cercle fermé du World Economic Forum.