La situation actuelle n'est bénéfique ni pour la démocratie ni pour la bonne gestion des affaires de la cité. La majorité des élus de cette commune semblent ligués contre le premier magistrat de la commune. Ils demandent ni plus ni moins la dissolution de cette APC bloquée depuis bientôt six mois! Dans une déclaration, sept élus sur les onze que compte cette APC, reviennent sur la situation de blocage qui fait que cette APC soit éligible à la dissolution. Cette dernière est, en fait, bloquée depuis environ six mois et les élus, dans leur déclaration remise à la presse, parlent de la tentative du président de l'APC «d'extraire des élus de la coalition par des procédés infantiles». Les élus expliquent que «le premier magistrat aurait essayé de prendre langue avec des élus des divers partis composant l'APC et essayer de monter un groupe, en vain». Aussi, la réunion convoquée pour le 14 mai, a-t-elle, selon les élus signataires de la déclaration, tourné court. De ce fait, il est tiré un constat d'échec aussi bien de la démarche du maire que des actions de l'APC. Les élus reviennent également sur le retrait de confiance et le vote de défiance démettant de fait le président de l'APC de ses fonctions en date du 2 décembre écoulé. Comme ils parlent de la demande de mise en oeuvre du dispositif légal de dissolution de l'APC. De même, ils rappellent le communiqué du ministère de l'Intérieur en date du 9 février 2008 classant l'APC de Larba Nath Irathen comme institution bloquée et donc éligible à la dissolution. Devant la lenteur de la procédure, les élus en appellent solennellement aux citoyens de la commune en leur demandant de faire preuve de discernement. Selon l'un des élus, «rien ne se fait au niveau de cette commune où tout est gelé». Les budgets ne seraient pas votés, selon lui, et les divers programmes seraient, de ce fait, carrément gelés. Il semble urgent que les «affaires» de cette importante commune lui soient éclaircies de manière à permettre de poursuivre ses efforts de développement. Larba Nath Irathen dont la population attend de ses élus, non pas «qu'ils se tirent dans les pattes», mais de travailler pour son plus grand bien, commence à s'impatienter et espère que le problème puisse enfin trouver une solution. En somme, Larba vaut bien une messe! En attendant, les élus de cette commune: 3 RCD dont l'actuel président de l'APC, 3 du FLN, 3 du FSS et 2 indépendants, semblent déterminés du moins pour sept d'entre eux, signataires de la déclaration, à croiser le fer s'il le faut, disant que leur action «ne prend en compte que le bien de la commune!» Et pourtant, il est avéré que ces élus sont devenus allergiques au mot «alliance». De ce fait, il est aisé d'avancer que le blocage est dans les esprits. Des élus qui continuent d'ignorer les aspirations de la population laquelle est ignorée depuis des lustres, marginalisée et semble être l'éternel dindon de la farce.