Radia Abed baisse ses lunettes de deux crans et tranche: «Les moyens, nous les aurons». Elle répondait à la question d'un confrère à propos des ressources que réclame le projet de réactivation des 23 médiathèques de la wilaya d'Alger que gère l'Etablissement Arts et Culture. Projet dont Sedia est partie prenante. Le journaliste ne pouvait que saluer l' «enthousiasme» de la présidente de la filiale Hachette en Algérie. M.Mohammedi, directeur de l'Etablissement Arts et culture, préfère, quant à lui, être moins audacieux et plus procédurier et dira qu' «il s'agit de proposer un argumentaire solide. Il est évident qu'un tel projet appelle l'implication de l'Etat». Sous l'égide de l'Unesco, et pour marquer la Journée mondiale du livre, les deux futurs partenaires ont organisé une journée d'étude autour des médiathèques. Selon Radia Abed, Sedia est là pour apporter ses conseils, dans une première phase. La rencontre, à la médiathèque du 1er mai, a réuni des représentants du corps enseignant, délégués par l'académie de l'enseignement, et une association de quartier. Le but était de les faire participer à la conception, par le biais de questionnaires élaborés par Sedia, d'un nouvel espace qui réponde aux besoins de la communauté et plus particulièrement des écoliers du quartier. Mais d'abord, fallait-il se mettre d'accord sur une définition de la médiathèque, chose dont se chargera M.Adel Laârabi, consultant chez Sedia. Sedia avait, il y a un mois, participé à l'enrichissement du stock documentaire de l'Etablissement Arts et Culture avec un don de 15.000 ouvrages littéraires. La relation entre l'opérateur de l'animation au niveau de la wilaya d'Alger et de la filiale de Hachette en Algérie semble bien lancée. Mais Radia Abed s'interdit de donner des détails sur la nature du partenariat qui les lie.