Alors que l'origine de l'incendie qui a ravagé l'unité de liège d'Aokas n'est toujours pas connue, les travailleurs sont sortis, hier, dans la rue, pour marquer leur inquiétude quant à leur avenir professionnel. De l'unité de liège jusqu'au siège de l'APC, quelque 150 travailleurs ont manifesté leur colère face au flou qui caractérise le devenir de leur unité. En chômage depuis près de deux mois, les marcheurs ont réclamé, lors de la manifestations d'hier, le paiement des 17 mois de salaires impayés. La colère s'installe dans le milieu ouvrier. La reprise de l'activité de leur unité et l'intervention de l'Etat ont été d'autres revendications soulevées, pour l'occasion, par les manifestants. Le maire de la commune d'Aokas les a reçus dans son bureau. Mais que peut faire un maire devant l'ampleur de la situation? S'est-on interrogé. La présence du président de l'APW de Béjaïa à cette manifestation de rue a conforté les travailleurs dans leur démarche.