L'Algérie a plusieurs questions, dont les réponses demeurent insuffisantes, au sujet du projet d'Union pour la Méditerranée (UPM), a affirmé hier le ministre de la Communication, M.Abderrachid Boukerzaza. «L'Algérie veut qu'il y ait une vision claire de ce projet, mais cela ne signifie pas qu'elle le refuse», a-t-il ajouté lors d'un point de presse tenu à l'issue du Conseil de gouvernement. Le ministre a rappelé que l'Algérie est connue pour ses «positions prudentes, basées sur une concertation élargie», indiquant que ce projet «nous concerne de près en tant que pays méditerranéen». Par ailleurs, répondant à une question sur un éventuel remaniement ministériel et une révision de la Constitution, il a indiqué que cela relève des prérogatives du président de la République.