Si à l'instar des autres régions du pays, la ville de Mostaganem dispos aussi de ses propres bidonvilles, cette situation n'est pas vraiment alarmante. Sous le flux considérable de la demande de logements, due en grande partie à l'exode rural, et la migration de nouveaux résidents, la question du logement continue d'être inadaptée. Le centre de transit de Kharrouba, une chronique qui a suscité remous et supputations, vient de connaître son épilogue à la grande satisfaction de la population. La résorption de l'habitat précaire, principale préoccupation de l'APC de Mostaganem, continue à se faire progressivement, au fil des opérations de relogement qui se sont succédé. Un franc succès a été enregistré où pas moins de 1300 logements décents ont été attribués à cette frange de la population démunie. Les habitants des bidonvilles de Kharrouba, considéré comme un centre de transit et peuplé de 580 familles, constitue une véritable plaie sociale. Pour ce faire, l'APC de Mostaganem s'est engagée à mettre un terme à cette pénible situation, après avoir mis sur pied une commission technique pour l'identification des véritables cas nécessiteux. Les différentes enquêtes et études appropriées ont fait ressortir 465 familles dans le réel besoin. Au courant de l'année 1999, 165 familles ont été relogées au douar Bellaïdia, dans la daïra de Hassi Mamèche. Le restant des familles a été invité à s'acquitter des droits auprès à l'agence foncière, de la somme de 10 millions, sous forme d'échelonnement, tout en bénéficiant de l'arrêté d'attribution. Cette promesse vient de se concrétiser dans la journée de dimanche dernier par l'attribution définitive. Effectivement, et dans le souci d'éviter toute polémique ou quelconque supputation, cette attribution définitive a été faite au cours d'une opération «tirage au sort» organisée à la mairie en la présence des bénéficiaires, et de la commission composée du chef de daïra, du P/APC, du secrétaire général et de plusieurs membres pour déterminer le site à occuper, qui se situe dans la commune de Aïn Noussy, soit 210 logements, et Aïn Sidi Cherif, 90 logements. L'opération de relogement se fera jusqu'au 30 octobre, délai accordé par les responsables, pour entamer d'autres actions et réaliser des projets en souffrance. C'est ainsi que vient de s'achever le feuilleton des pensionnaires de Kharrouba.