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«Je n'imposerai jamais le hidjab à ma fille»
RABAH KEBIR À LA CHAINE SATELLITAIRE AL JAZEERA
Publié dans L'Expression le 07 - 07 - 2008

Le discours politique de celui qui rêvait d'un Etat islamique en Algérie a connu une évolution positive.
L'un des fondateurs et dirigeants du FIS dissous, développe un nouveau discours qui surprendra plus d'un. Rabah Kébir, installé en Allemagne, a soutenu qu'il n'obligera pas sa fille à porter le hidjab. «Je n'aurais certainement pas imposé le hidjab à ma fille, c'est une question de conviction», a déclaré Rabah Kébir, invité de la chaîne de télévision qatarie Al Jazeera à l'émission Ziara Khassa (visite spéciale). «Le port du hidjab est un devoir écrit dans le Coran. Pour moi, c'est comme la prière qui, elle aussi, est un devoir mais c'est une question qui concerne chaque personne et c'est à elle seule de choisir de le porter ou non.»
A entendre ces phrases, on comprend pourtant que le choix du port du hidjab par la fille de Rabah Kébir a été néanmoins orienté! Le discours politique de celui qui rêvait d'un Etat islamique en Algérie a changé pour connaître plutôt une évolution positive. «J'aspire à un Etat démocratique, libre, indépendant, selon les principes fondamentaux de l'Islam», a ajouté M.Kébir qui s'est rendu en Algérie après la promulgation de la loi portant sur la Charte pour la Paix et la Réconciliation nationale, prônée par le chef de l'Etat. A ce sujet, l'invité d'Al Jazeera ne manquera pas de déclarer son «soutien total et indéniable à la démarche de Abdelaziz Bouteflika», soulignant que de tout temps, «il a été pour une politique de négociation et de paix.»
Ainsi, sans ambages ni jeux de mots bien connus chez les islamistes, Rabah Kébir a exprimé son soutien clair au projet du Président Bouteflika, la Réconciliation nationale, avalisé par le peuple en septembre 2005. D'autre part, il n'incarne pas simplement le processus de réconciliation, en condamnant de la manière la plus ferme les actes barbares et inhumains du Gspc.
Il déclare même qu'il a été hostile à la violence qui a endeuillé l'Algérie depuis 1992 et qui a englouti les espoirs d'un peuple souffrant toujours des affres du terrorisme. Concernant l'allégeance du Gspc à Al Qaîda, Rabah Kébir pense qu'«il s'agit d'une ruse malveillante de ceux qui veulent du mal au pays pour légitimer leurs actes d'hors-la-loi».
D'ailleurs, pour lui, l'appellation Al Qaîda au Maghreb islamique est juste un slogan et à croire son idée, Al Qaîda n'existerait pas en Algérie. Rabah Kébir, évoquera l'époque de la dissolution de son parti et des Etats qui ont opté pour intervenir - dont l'Arabie Saoudite - mais ne dira rien sur les tenants et aboutissants du contenu des pourparlers de l'époque. Il parlera néanmoins de la démarche d'El Gueddafi pour souligner que l'Etat algérien avait totalement décliné la proposition de la Libye, pour des raisons qu'il ne citera pas. Mais le souvenir nous rapproche, peut-être, d'une raison selon laquelle certaines figures libyennes ont participé à encourager la déstabilisation de l'Algérie et à titre d'exemple, on ne citera que le rôle d'Abou Al Laïth El Libye.
Ce dernier n'a jamais caché son soutien aux groupes terroristes en Algérie et adhérera même à leurs actions pour renforcer leur situation en envoyant des aides matérielles et des émissaires.
L'invité de la chaîne qatarie à Doha, parlera également des années universitaires, des réunions organisées à Constantine avec ceux qui partageaient les mêmes idées et objectifs ainsi que le courant islamique auquel il appartenait.
A ce propos, il évoque ses relations avec Djaballah. Rabah Kébir souligne dans ce contexte qu'il ne partageait pas forcément son idéologie avec Djaballah, mais que celui-là reste un homme pour qui il a énormément de respect et avec lequel il a des relations très amicales.
En revanche, quand il parle de Ali Benhadj, M.Kébir dit qu'il n'a jamais été d'accord avec sa façon d'analyser les choses, notamment lorsque le n°2 du FIS dissous a appelé à la violence. D'autre part, il a affirmé qu'il ne le connaissait pas spécialement.


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